Il suffit parfois du silence des statues et de leur pérennité pour que leur poésie nous en apprenne beaucoup sur nous-mêmes ou la façon dont les autres les regardent.
Leurs grandes, pures et fascinantes attitudes de marbre projettent sur notre Humanité leurs ombres parfois recherchées à la frontière de ce qu’il est possible de dire, d’écrire ou de se souvenir.
Empêchées d’étreindre ou obligées de voler sans tête, leur vivance sophrologique réelle ou supposée nous offre l’empathie de leurs ombres tandis que leur silence obligé nous rappelle nos manques. Les toucher rend nos âmes vivantes.
La poésie, elle, leur donne la parole.
Auteur de Statues ombellifères
Préface de Philippe Jones À propos du livre Mélot du Dy, né à Bruxelles en 1891, mort à Rixensart en 1956,…