La narratrice singulière de cet album est une maison de campagne. L’existence paisible qu’elle mène avec sa vieille habitante est rythmée par les visites des enfants et petits-enfants. Un jour, la vieille dame quitte les lieux. Volets clos, porte verrouillée, la maison s’assoupit… La belle saison et le retour de la famille la sortent de sa léthargie : réparations, aération, débroussaillage : elle retrouve des couleurs. Et de nouvelles rencontres ont lieu, de nouveaux liens se tissent entre ses murs, avec un vieux voisin et une jeune vagabonde…
L’intérieur de la maison, construit en plans fixes comme un décor de théâtre, accueille ses personnages. Leurs allées et venues berceront les vieilles années de la demeure, comme une respiration, jusqu’au jour où elle aussi s’en va. Mais ceux qui l’ont aimée se retrouveront pour perpétuer son souvenir.
Points forts :
– La maison propose, sans pathos, une réflexion sur l’histoire des lieux, le temps qui passe et le souvenir ;
– Un récit au sujet universel porté par des images au feutre, pleines de détails subtils à observer.
Ysée ne parle pas. Elle aime les mots mais elle ne parvient pas à en prononcer un seul. Pour faire…
Au cœur de la Médina, les broutilles de quartiers et les commérages vont bon train à Takadoum. Loin de la plage ensoleillée, les habitants…