«Le grand art de cet académicien érudit et fin lettré (serait-ce toujours un pléonasme ?), c’est de mener au coeur de l’ombre et des mystères de l’humain en empruntant la ligne claire. […] Ancrés souvent dans un quotidien proche […], ces récits malignement corrosifs allient la diversité de l’inspiration à l’unité d’intention.» [Ghislain Cotton, Le Vif / L’Express]
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Les premières lignes
Le 5 mars 1988, un arrêt de la Cour d’Appel de B. déboutait les Chalon de leur plainte et confirmait la validité du testament que tante Ursula avait rédigé en ma faveur ; après trois années de palabres, de querelles, de chicanes, j’allais enfin entrer en possession de mon héritage. À dire vrai, il ne s’agissait aucunement d’un pactole : quelques dizaines de milliers de francs en bons de caisse et une villa de banlieue, déjà passablement déglinguée du temps de la vieille fille et dont trente mois d’inoccupation n’avaient guère amélioré l’état.
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