Simulacres d’innocence : figure de Victor Brauner

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean Raine

Auteur de Simulacres d’innocence : figure de Victor Brauner

Dès ses années de lycée, Jean Raine publie dans la revue de poésie créée par son professeur de français, Fernand Verhesen, il se lie d’amitié avec ses condisciples Luc de Heusch avec lequel il collabore plus tard à de nombreux films et Hubert Juin qui l’initie au surréalisme.Rencontre Pierre Alechinsky en 1944 ou 45. Grâce à leur amitié, il participe en tant que poète et cinéaste à l’aventure du groupe CoBrA. Il publie en effet des textes dans plusieurs numéros de la revue et organise “Le Festival du film expérimental et abstrait” lors de la Deuxième Exposition d’Art Expérimental CoBrA au palais des Beaux Arts de Liège en 1951.Ses premières amours sont la poésie et le cinéma. Il a rencontré Henri Langlois lors d’une exposition que celui-ci a organisé à Bruxelles et le rejoint à Paris en 1946. L’amitié de Langlois et les multiples rencontres qu’il fait à la Cinémathèque française le marquent profondément.Très intéressé par le surréalisme, il a, à Bruxelles, rencontré René Magritte, Marcel Lecomte qui plus tard préface sa première exposition à Bruxelles et Louis Scutenaire, qui préface l’une de ses expositions à Paris. Dès son arrivée à Paris, il rend visite à André Breton qui lui fait connaître le docteur Pierre Mabille avec lequel il réalise son premier film documentaire sur le Test du VillageCollabore à divers films avec Henri Storck, Henri Kessels, Luc de Heusch, principalement pour la rédaction des commentaires de leurs films. Entre autres pour Perséphone, le seul film COBRA réalisé par Luc de Heusch et dans lequel joue Nadine Bellaigue, sa première épouse.
Alors que toute sa vie Jean Raine écrivit poèmes et textes, les mots peu à peu lui semblent insuffisants et il commence à dessiner puis à peindre. En 1962, son ami Marcel Broodthaers le présente à Philippe Toussaint, propriétaire de la Galerie Saint Laurent à Bruxelles où il expose pour la première fois, préfacé par Marcel Lecomte.
À Paris, Pierre Alechinsky l’introduit auprès de la Galerie du Ranelagh où il expose en 1964, exposition préfacée par Christiane Rochefort. C’est de ces années 1964 à 1967 que datent ses grandes encres de Chine. Il séjourne de 1966 à 1968 à San Francisco où il découvre la peinture acrylique et l'Action Painting. Il revoit Kenneth Anger qu’il avait hébergé lors de son premier passage à Paris vers 1950. Il y expose dans les universités de Berkeley et Stanford, ainsi que dans des galeries de San Francisco et Los Angeles. À partir de 1968, il s’installe définitivement à Lyon où enseigne son épouse Sanky Raine.
Depuis 1970, attiré à Calice Ligure par Théodore Kœnig un ami de longue date, il séjourne tous les étés en Italie où il expose à de nombreuses reprises.

« C'est Théodore Koenig qui me fit connaître l'Italie des ligures et les peintres qui y séjournaient tous les étés à Calice autour de la galerie Il Punto et de Remo Pastori. »
    — Jean Raine

Il meurt à la Rochetaillée-sur-Saône, près de Lyon, le 30 juin 1986.Depuis plusieurs rétrospectives ont eu lieu sur son œuvre, aussi bien en France qu'en Belgique et en Italie.Un propos ayant le dessin pour objet, 1951, de temps en temps pamphlétaires (Lettre à Monsieur le Percepteur),des poésies (Six poèmes, 1965),
des essais (Sur la peinture abstraite, 1969),
auto-analysant (Journal d'un délirium, 1958),
sur ses rencontres (Une grande famille, 1985)

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