C’est la rentrée ! Charlie et Anima ne se sont pas vues de tout l’été, elles se retrouvent juste avant le début des cours. Ces deux adolescentes s’aiment d’une passion candide et fusionnelle. Si l’une est assez exubérante et sauvage, l’autre est plus complexée et réservée. Deux personnalités atypiques qui partagent quelques difficultés lorsqu’il s’agit d’interagir avec leurs semblables. Et, le grand sujet du moment à l’école, c’est la « magie », qui permet de vivre des aventures fantastiques dans un monde secret mais dont personne ne maitrise véritablement les codes et les manifestations. Une chose est sûre, c’est qu’une fois qu’on y a pris goût, on a envie d’y retourner. Mais encore faut-il y prendre goût. D’emblée, les deux personnages réaliseront qu’elles ne sont plus tout à fait les mêmes qu’avant les vacances.
Sentimental Kiss est un récit qui défend une représentation positive de l’adolescence sans jamais en oublier les tumultes. Pour sa première bande dessinée, Camille Van Hoof dresse le portrait de « magical girls » aussi drôles qu’attachantes pour nous parler de l’acceptation de soi, de la découverte de la sexualité, du consentement et de l’adaptation dans un nouvel environnement. Sentimental Kiss se veut surtout émancipateur des injonctions sociales et propose d’autres chemins qui mènent à l’âge adulte. À travers ces différents possibles, l’autrice bruxelloise nous offre une romance résolument contemporaine.
Camille Van Hoof nous donne à lire avec Sentimental Kiss une bande dessinée d’une grande justesse sur les craintes et les émerveillements de l’adolescence. Au cœur du récit, Charlie et Anima, deux adolescentes aux personnalités contrastées, tissent une relation intense, entre passion, doutes et découvertes. Leurs sentiments, parfois à vif,...
Autrice et illustratrice de Sentimental Kiss
Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…
Le riche et excentrique Constantin Philibert laisse à ses trois neveux un curieux testament.…