Au fil des récits, un chien perdu entraîne une promeneuse sur les chemins de l’enfance, des oiseaux permettent à deux hommes de souder leur amitié, un lapin offre à qui sait le regarder un avant-goût du paradis, tandis qu’une éléphante réconcilie une petite fille avec la lecture. Véronique Janzyk révèle la magie qui naît de ses rencontres avec les animaux. De ces « sauvetages », car ils sont nombreux ici, on peut se demander, en fin de compte, qui sauve qui ; et qui du sauveur ou du sauvé rend sa liberté à l’autre.
Auteur de Sachant qu’aucun animal ne nous appartient
Trouver une chienne en rue qui vous fait replonger en enfance et s’aventurer alors avec cette Douce. Entendre le cri, constater le sac de terreau éventré, découvrir « l’animal ». Saisir le rendez-vous quotidien de l’homme et de l’oie, sur un banc, en bord de lac. S’attarder sur les beaux yeux d’une poule, tenter d’aider un coq, découvrir l’œuf du jour. Réconcilier une fillette avec l’apprentissage de la lecture grâce à des éléphantes, ouvrir la porte à des chats errants, cohabiter sur la même branche pour capturer l’instant, défendre la cause des columbidés. Recueillir Mouchette, la mouette. Croire intensément en l’espérance de vie des hérissons et, plus tard, en bord de mer, en celle d’un goéland. Rencontrer un fervent militant pour les sans voix,…