L’encre renfle je ne dors pas je me coule dans un sommeil invisible où s’articule à l’aise ma timidité tu exhibes la première image de moi mais je suis méconnaissable sauf peut-être tout au fond de tes yeux en y regardant bien mais qui oserait se pencher sur une rose aussi profonde à si peu d’âge et les mots manquent pour se retenir au bastingage qui nous sépare de la banalité