Rue du Chêne


RÉSUMÉ

«Il est tard. Il fait noir et la neige continue à tomber.Julie ferme les rideaux et monte se coucher. C’estalors que quelqu’un sonne à la porte. Julie se dépêched’ouvrir : quand on vous dérange si tard, d’habitude, c’est pour annoncer une mauvaise nouvelle. Maisce n’est pas une mauvaise nouvelle. C’est Paul, l’instituteur. Il est tout essoufflé. Il dit : – Laisse-moi entrer, Julie, j’ai une idée formidable.»

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Veronika Mabardi
Auteur de Rue du Chêne
Je suis née à Leuven. Une maman flamande, un papa à moitié belge, à moitié égyptien, deux frères et une sœur, dont deux nés en Corée. La première phrase apprise à écrire est : een man met een aap. Je n'écris plus en flamand depuis qu'en 1972, Louvain a décidé de se définir selon les règles de l'appartenance à une langue plutôt que de rester la ville de transmission du savoir qu'elle était depuis la fondation de l'université. L'adage familial décrétant que la terre est vaste et que si on ne veut pas de toi ici, c'est l'occasion de se transplanter ailleurs, j'ai grandi à Louvain-la-neuve, à l'ombre d'une bibliothèque digne d'une B.D. de science-fiction, construite sur les hauteurs de la ville nouvelle, là où d'ordinaire on bâtit les églises. Dans la bibliothèque familiale, le coran, la bible, le petit livre rouge, le petit livre vert et « clefs pour le zen », étaient rangés côte à côte et la tâche me revenait de les épousseter une fois par an. Changer d'identité au gré des projets me semblait une belle occupation, j'ai donc opté pour le métier de comédienne. Je n'ai rien compris à l'école. Mon apprentissage s'est fait dans les jeunes compagnies, aux Ateliers de l'Echange et dans la compagnie Ricochets. Démonter et charger le camion, faire la billetterie, rencontrer les spectateurs ou défendre un projet ont été aussi formateurs que de mettre en scène ou d'écrire. J'ai écrit quelques pièces, des textes hybrides, des textes éphémères liés à la rencontre du plateau, de la salle d'expo, de danse, de concert. Pour l'instant l'écriture qui prend toute la place. La mienne, au quotidien, et celle des autres, dans les ateliers et les accompagnements. Comme personne n'a encore réussi à faire coter les mots en bourse, quand les temps sont durs, je reviens à cette notion de base : les mots sont à tout le monde, ils s'échangent et circulent librement, aucun obscurantisme, aucune régression ne peuvent empêcher leur danse. Lauréate d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse de création 2020

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