La terre tourne.
Dans l’univers, entre les étoiles, elle se déplace lentement.
La nuit engourdit le monde.
On dort encore dans les maisons.
Le vent d’automne transporte des nuages chargés d’eau froide.
Les rêves des enfants s’envolent doucement.
Le jour s’avance, loin, là-bas, derrière le petit bois.
C’est la nuit, puis le petit matin s’annonce, le jour se lève doucement. Le temps passe, les saisons défilent, la Terre tourne et le monde court partout… Au fil des pages et des chansons, ritournelles ou poésies chantées, le lecteur entre dans un monde de sensations par le son et l’image. Ronde est la terre, ronde est la berceuse et l’invitation à plonger dans le monde onirique des rêves.
Les peintures d’Anne Brouillard donnent de l’intensité aux scènes du quotidien ; elles esquissent une heureuse nostalgie de l’enfance. Puisant son inspiration des tranquilles paysages suédois – d’où Anne Brouillard tire ses origines et dont elle nous partage ses comptines d’enfance – elle nous invite à revoir notre rapport au temps, à la nature, à l’enfance.
À l’origine de ce livre-disque, sa rencontre avec Bertille de Swarte et une complicité née autour de l’écriture et de la musique. Entourées de musiciens et chanteurs de haut vol, les voici tour à tour parolières ou compositrices pour nous emmener dans une Ronde autour de la terre…
Autrice et illustratrice de Ronde autour de la terre
Née le 12 juillet 1967 à Louvain
Graduat en arts plastiques - illustration, Saint-Luc, Bruxelles
Mes livres ne sont pas construits à partir d’idées abstraites, mais d’impressions visuelles. Les “histoires” partent d’une image, d’une succession d’images, parfois d’émotions ou de sensations, que j’essaie de concrétiser dans l’espace de l’album. Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2006 et 2021 Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Congé sabbatique, 2014Au recto de la couverture, un ciel de crépuscule jaune lumineux, une nature qui s’apprête à se reposer, et des gens de tous âges descendant le chemin d’une colline, en route joyeuse vers la proche ville où se devine un manège de chevaux. Au verso, l’image se prolonge : un ciel de nuit tombée, une pleine lune légèrement dissimulée par de mystérieux sapins, une demeure isolée déjà éclairée au rez-de-chaussée. Une illustration dont se dégage un calme inexplicable, que l’on ressentira page après page dans des paysages délavés, des fenêtres reflétant la pluie ou éclairant des natures mortes en pommes et cafetière, une salle-à-manger chaleureuse où la table déjà dressée attendant un gâteau toujours au four, un carrousel faisant naître les sourires d’enfants,…
Cheval de trait, de course, de chasse ou de guerre, Pablo-libre-comme-l'air rêve de liberté. Gaucho va lui…