En sizains, le poète livre sa nuit, toute de « suie », de « vie voilée ». Il consigne ses angoisses, ses peurs. L’écriture dévide le long chapelet des enfermements.
La nuit monte vers les cris
la tempe reste fidèle
la mémoire pour un peu
est une voix aimante
en recel
de visages
Des spectres. Des revenantes, enfouies au fond de nous. Les mères, oppressantes, harcelantes, les ogresses,…