Cet ouvrage, qui fait suite au colloque international organisé à l’ULB/Université libre de Bruxelles (De la subversion à la subvention : l’art urbain entre pratique illégale et commande publique à l’âge du capitalisme culturel), souhaite dépasser les clivages entre les « vandales » du graffiti et les « vendus » du street art pour observer des situations inédites tant du point de vue de l’esthétique, de la sociologie, de la politique, du management culturel ou de l’économie. Plus largement, le contexte est celui de la ville créative et des imaginaires urbains à l’ère du capitalisme culturel, particulièrement à l’endroit d’une tension entre une approche libertaire et une approche entrepreneuriale de la culture.