Un artiste de renommée internationale revient dans son village natal pour organiser une rétrospective de son œuvre en vue de l’inauguration du nouveau centre culturel, premier maillon d’une politique culturelle ambitieuse pour la région.
La directrice du centre, la régisseuse et le jeune stagiaire admiratif ne seront pas de trop pour tenter de canaliser, chacun.e à sa manière, cet artiste paralysé par les doutes, qui, revenu à ses racines, ne parvient plus à comprendre son œuvre et à lui trouver un sens dans le monde qui l’entoure. Et les murs du tout nouveau centre culturel n’empêchent pas les bruits du monde de se faire entendre à l’intérieur.
Auteur de Rétrospective
Sorti du Conservatoire de Bruxelles en 1982 (Classe de Claude Etienne) Bernard Cogniaux a interprété au Théâtre une soixantaine de rôles et réalisé une dizaine de mises en scènes sur de nombreuses scènes bruxelloises .
Dix années passées à la Ligue d’Improvisation Belge avec laquelle il fait trois « coupes du monde » et 400 représentations du spectacle « Chez Willy » l’ont aidés à le faire connaitre des adultes tandis que sa participation depuis sa création à l’émission « Ici Bla Bla » lui ont fait acquérir une certaine notoriété dans les cours de récréation.
Il tourne régulièrement pour le cinéma et la télévision
Il est Professeur d’Art Dramatique au Conservatoire de Mons depuis 1997.
Notes prises d'une lucarne suivi de Petit théâtre aux chandelles
Préface de Robert Frickx À propos du livre Les Notes prises d'une lucarne sont le produit d'un exercice quotidien qu'Hellens s'est imposé durant l'année 1917. On retrouve, dans ces textes en prose, d'une admirable sobriété, le reflet de la mutation que, sous l'influence de la lumière du Midi et des peintres qu'il fréquente alors (Matisse, Archipenko, Modigliani, André Lhote), l'art du poète subit après 1915. Quant au Petit théâtre aux chandelles , composé vers la même époque, il dénote un art très sûr de la scène, qui se concrétise notamment dans un mélange subtil d'érotisme, de légèreté et de cruauté. Mariant le badinage au cynisme, le théâtre d'Hellens fait penser tantôt à Marivaux, tantôt à Musset, mais il s'écarte de ce modèles dans certaines pièces qui, tel Massacrons les innocents, annonce l'univers baroque de…