RÉSUMÉ

Poèmes de B. Coppée, P. Coran, P. Leclercq, B. Libert, F. Lison-Leroy, K. Logist, C. Norac, M.-C. Roose, L. Spède, E. Wilwerth.

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À PROPOS DES AUTEURS
Pierre Coran

Auteur de Résonances d'enfance

Né le 11 mai 1934 à Mons

Régendat instituteur primaire, Mons

Des poésies, des fables, des pensées naissent aux aurores. Je taille la pierre brute, affine la forme. Pour moi, le poète est un agent double. Il peut selon l’humeur du moment, se rendre invisible ou transparent, ce qui l’apparente au caméléon ou à la méduse. Cet état me plaît. Qui se nourrit de poésie peut se permettre d’être gourmand. Prix de reconnaissance pour sa contribution au rayonnement de la littérature de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour l’ensemble de son oeuvre, 2006 Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2008 & 2021 Nominé au Prix Hans Christian Andersen (Ibby) pour l’ensemble de l’oeuvre, 2010  
Benoît Coppée

Auteur de Résonances d'enfance

J’écris pour murmurer ma blessure. J’écris pour chuchoter où j’ai eu mal, quand j’ai eu mal, combien j’ai eu mal. Même si souvent il n’y paraît rien. Parce que je me cache. Non, je ne me cache pas. Je me livre beaucoup. Mais je cache d’où je viens, ce que j’ai subi et ce que j’ai infligé. Par pudeur. Par peur. Alors je cache mon visage derrière des êtres de papier. Avec le plus sombre, j’écris pour faire une torche d’éclatante lumière. J’ai trop survécu grâce aux bivouacs de Georges Simenon, Jacques Brel, Julos Beaucarne, Henri Vernes, Boris Vian, Hergé et bien d’autres. J’ai senti qu’il y avait chez ceux-là quelque chose à copier. J’écris pour copier mes dieux. Pour d’un souffle chasser l’horrible. Oui, pour chasser l’indicible. J’écris pour que l’indicible aille se ficher dans les yeux de mes démons. Qu’il leur crève les yeux. Qu’ils ne puissent plus voir, mes démons. Qu’ils en perdent leurs mains, leurs doigts, leurs ongles noirs, leurs rires d’ammoniac et leurs haleines jaunes. J’écris pour écarter les barreaux d’une prison. J’écris pour me libérer de certaines grandes mains froides, quasi métalliques, qui enserraient mon corps, le contraignaient, le plaquaient, le réduisaient à l’état d’objet. Avant. J’écris pour témoigner. A mesure que mes mots se libèrent. J’écris pour qu’autour de mes livres, comme autour d’un feu, on se pose des questions. Non point des questions incroyablement difficiles, mais des questions simples : les hommes ont-ils peur des femmes ? Peut-on avoir envie de tuer son conjoint ? Est-ce normal que des parents fouillent les lettres d’amour de leur enfant ? Je suis la femme d’Orient. Elle accouche sans piper ni son ni mot ni souffle ni rien, juste une goutte de sueur sur la tempe, témoin silencieux de la très haute douleur. J’écris avec cette goutte-là. Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2008  
Évelyne Wilwerth

Autrice de Résonances d'enfance

J’ai construit ma vie sur la beauté de mon enfance ! Une villa 1900 à Spa, l’harmonie de mes parents, un grand jardin avec trapèze, anneaux et balançoire, les bois et les Fagnes… Alors le rêve a jailli naturellement : « Moi, plus tard, je voudrais écrire des livres. » Le rêve s’est réalisé, en passant par quelques étapes. La philologie romane, l’enseignement du français pendant 9 ans. Puis la décision radicale : quitter le système pour me consacrer totalement à l’écriture. Et je me suis retrouvée en Provence, avec Manu van de Velde, un peintre né (presque) dans une poubelle. Et j’ai plongé dans la vraie vie bohème (problèmes financiers inclus !) Après un an et demi dans le Massif des Maures, retour à Bruxelles … pour raisons théâtrales : le succès de ma pièce « Hortense, ta pétillance », qui sera jouée pendant 12 ans. Alors tout s’est peu à peu développé. Les livres pour adultes (romans, nouvelles, essai, biographie) et les livres pour la jeunesse. Et ma thématique s’est affirmée : la désobéissance, la remise en question, les passerelles entre les êtres, l’audace, la prise de risques, la fantaisie, le mystère, l’enquête ou la quête. Un jour, j’ai réalisé que j’étais capable d’éveiller (ou réveiller) la créativité chez les autres. Je me suis lancée avec passion dans l’animation et les ateliers d’écriture (pour enfants, ados et adultes). Après 23 ans de compagnonnage complice, Manu s’est éclipsé au paradis (ou enfer ?) des peintres. Un départ que nous avons vécu sereinement. Aujourd’hui je savoure ma solitude peuplée. La création bien sûr, l’animation, mais aussi mon merveilleux réseau d’amitié, les chats, les voyages et les découvertes culturelles tous azimuts (cinéma, peinture, sculpture, photo, danse, littérature). Je me balance dans la plénitude, comme quand j’étais petite.  
Lucie Spède

Autrice de Résonances d'enfance

27 septembre 1936 : naissance à Bruxelles, de mère bruxelloise et de père liégeois. Seule ouverture dans une enfance studieuse et introvertie : son parrain qui, dès le berceau, lui lit Villon, Hugo, Apollinaire, Rimbaud, Baudelaire.A dix-neuf ans, Lucie Spède rêve d'être comédienne, speakerine ou journaliste. Elle remporte le Premier Prix du Concours National de Diction et le Grand Prix du Micro de Radio-Luxembourg. Puis elle devient... dactylo. Sa spécialité : les factures. Après quelque temps, on lui propose un poste de rédactrice publicitaire. Lucie Spède a trouvé son métier.1959 : premier mariage. Naissance de trois enfants. Le second mariage aura lieu dix-huit ans plus tard, avec le tout premier fiancé...Jusque-là, pas de littérature. Lucie Spède ne pense absolument pas à éditer. Elle écrit cependant des récits pour ses fils et sa fille et des poèmes sur mesure pour enfants malentendants (construction simple, vocabulaire limité). Il faut attendre la rencontre avec Jeanine Moulin, en 1969, pour que l'aventure créatrice se déclenche. "Les poètes, les romanciers étaient des divinités, et j'étais une déjà ancienne petite fille freinée par d'énormes complexes d'infériorité physique et intellectuels". Une série de poèmes jaillissent, qui constitueront Volte-face et Inventaire. Depuis, Lucie Spède mène de front le métier de rédactrice publicitaire (en indépendante), celui d'écrivaine et celui d'animatrice (ateliers d'écriture pour enfants et pour adultes, prestations dans les écoles, lectures de textes, etc.).
Marie-Clotilde Roose

Autrice de Résonances d'enfance

Licenciée en philosophie, agrégée, U.C.L. (1992-1993), Marie Clotilde Roose anime des réunions littéraires depuis 1990 (Le Cercle de la Rotonde, au Théâtre-Poème). Auteur d'articles culturels, littéraires et philosophiques dans plusieurs revues (depuis Indications jusqu'à la Revue philosophique de Louvain), elle est titulaire d'un doctorat avec la thèse:" Désir d'être et parole poétique. De la tentative phénoménologique à la tentation métaphysique", dirigée par le Professeur Jean-Jacques Wunenburger à la Faculté de Philosophie à Lyon 3 (en 2006). Marie Clotilde Roose enseigne dans le Tournaisis. Elle est également auteur de fictions radiophoniques : "Les voix du destin", "Temps barbares" (avec Claude Samuel), diffusées par France Culture.

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