« Me racontait-il la vérité ? Ou simulait-il dans tous ses aveux ? J’avais des doutes, mais des doutes fabuleux, ceux qui m’avaient réjoui, page après page, à la lecture de ses nombreux romans. »
Eduardo Caldon, auteur à succès au crépuscule de sa vie, a traversé les guerres et dictatures du XXe siècle, fréquenté Borges et d’autres grandes figures littéraires. Un jeune admirateur, lui-même écrivain débutant, fait sa rencontre à Venise. Leur conversation les transportera dans l’Espagne de 1936, au Portugal de Salazar, puis en Argentine et au Brésil.
Deux générations, deux expériences, deux langages. Le vieil homme dit-il toujours la vérité ? Qui comprendra l’autre ? Et si cette rencontre improbable cachait un secret ?
« Vous croyez tout ce que je vous ai raconté ? Vous avez tort… parce que tout est vrai. »
Pierre est un jeune homme. Il vient de publier son premier roman et l’a adressé à son idole, Eduardo Caldon, le célèbre auteur argentin. Celui-ci lui répond, et l’invite à Venise où il réside pour converser. C’est le rêve de tout primo-romancier. Pierre rassemble ses maigres économies, s’envole pour la cité des Doges, et fonce, fiévreux, tout droit vers l’hôtel de son mentor. Mais dès les premiers mots échangés, Pierre comprend que Caldon ne l’a pas invité pour parler de son livre. Caldon entend parler de lui, et raconter pas moins que sa vie qui, dit-il, est bien différente de ce qu’on peut lire dans les biographies autorisées. À moins que.Moi, Caldon, je suis un personnage de roman, celui que vous écrivez, Pierre. Les…
Valentin a quinze ans et la vie devant lui. Son grand-père, cinq fois cet âge, et une maladie…
Dans son nouvel opus, Eva Kavian nous donne à lire des fragments de vie de personnages qui se croisent dans l’allée…