Edgard, physicien reconnu, propose à une jeune journaliste d’écrire un ouvrage de vulgarisation. Rapidement, la discussion scientifique se mue en une longue confidence à bâtons rompus. Du Big Bang aux cachots de la douane indienne, de la guerre d’Espagne à la Pologne communiste des années cinquante, de l’enfance cachée pendant la guerre au vide quantique générateur d’univers, Edgard livre les épisodes d’un destin plus que mouvementé. Toute ressemblance avec les deux auteurs n’est pas une pure coïncidence.
« Il n’est sans doute plus permis de croire qu’un jour nous parviendrons à tirer entièrement la nature au clair, tant elle semble comporter de niveaux enchevêtrés, mais le nombre de phénomènes expliqués s’accroît continuellement, et j’aime fixer mon regard sur ce capital. »Tout part d’un ébranlement sensible : Hélène Anciaux, une jeune journaliste scientifique, pousse la porte d’un amphi, attirée par le titre d’une conférence donnée par le professeur Edgard G. Charmée, par l’épaisseur poétique des mots de l’intitulé de ladite conférence comme par l’orateur, physicien de son état, la jeune journaliste se lance dans le projet d’en rédiger un article. Hélène et Edgard se rencontrent très rapidement, mus par le même désir de rendre accessibles…
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…