Si la vie était une phrase – une simple phrase –, la vie serait un aphorisme. Si le meilleur de l’existence tenait en quelques mots, choisiriez-vous amour, gastronomie et imagination ? Et si, déjà, les lanceurs d’alerte avaient divulgâché les proverbes pour demain ?
Si l’exposé d’idées nouvelles nécessitait de nouveaux mots, ils s’écriraient omégalyse, erreur alpha, numériquarchie, et puis complexe de Rimbaud, Félinconscient, sombritude ou encore théorie des mues existentielles. Si l’industrie tombait le masque, nous l’appellerions industrUie (mais les cons resteraient tout aussi nombreux). Et si l’exploration du singulier conduit bien à l’universel, la compréhension du monde entier doit éclairer chaque personne.
Si les rois et les présidents nous conduisent à la guerre, où nous mènerait le Numériarque ? Si les fous littéraires portaient des blouses blanches, deviendraient-ils des psychiatres littéraires ? Et si ce livre recelait mille autres questions, fussent-elles éludées ?
Si la culture des esprits échappait à l’écocide, le transhumanisme ne ferait plus rêver personne. Et si la littérature se mêlait à la science pour explorer la Vie, la conscience et les mystères du Temps, dans un récit composé de cinq mille aphorismes ? Alors la philosophie s’unirait à la physiologie – le corps à l’esprit –, et de cette fusion naîtrait la physiosophie.
Écrivain tout autant que médecin et psychiatre, Ivan O. Godfroid distille sa réflexion sur le monde dans des ouvrages de fiction, et des essais inspirants où l’imaginaire tutoie l’interprétation des avancées scientifiques de notre temps.
Auteur de Réflexions sans miroir
L’histoire du petit livre signé Jean-Pierre Otte , La bonne vie , qui paraît aux éditions Cactus…