J’aime marcher dans mon quartier, dans les rues, les campagnes,
et glaner, comme dans le film d’Agnès Varda, «Les glaneurs et la
glaneuse», il y a des glaneurs de légumes, de boutons, de cartes
postales, de rebuts, de bouts de ficelles. Moi ce sont les mots, les
mots des autres, les miens, et les rythmes du monde. Puis j’écris,
et j’aime dire ces mots-là.
Il y a quelques mois, j’ai vu Claude Guerre. Je l’ai aimé, de suite.
Je croyais, après l’avoir entendu au téléphone,…
« Beurk » : que de fois n’entend-on pas ce mot sorti de la bouche d’un petit lorsqu’il est confronté…
Évocation de l'Ardenne des Capiche (fourmis et gens de peu) à la fois nostalgique et tournée vers le futur, des constats aux revendications.…