Ils étaient quatre, Jean Ruisselaer, Barnabé Blème, Thierry Étienne et Guido Denoct. Fin des années 1980, ils ont créé le groupe théâtral « Quintessence ».
Ils ont aimé des gens. Ils ont connu des deuils. Ils ont vécu des vies. Ils ont joué, écrit, produit des spectacles. Ils ont marqué le théâtre de leur époque.
Dans cent ans, ils seront oubliés.
Peut-être que d’eux, ne restera que ce livre.
S’il y a encore des livres dans cent ans.
S’il y a encore des êtres humains, dans cent ans.
S’il y a encore de la vie sur la Terre, dans cent ans.
« Quintessence » est une version fictionnalisée du parcours d’un véritable groupe théâtral, Transquinquennal.
Tout ce qui est raconté dans ce roman est faux.
Auteur de Quintessence
Quintessence ne se contentait pas de créer un théâtre différent et en marge mais, de plus, le créait avec des méthodes différentes et en marge.Rien de plus adéquat, pour retracer l’épopée fantasque et stupéfiante d’une compagnie toute entière dédiée à la remise en question des conventions théâtrales, qu’un roman où s’entremêle le vrai au faux jusqu’à se fondre en une matière plastique, généreuse et surprenante, forgeant une réalité alternative que l’on devine pas moins jouissive et abondante que l’officielle. C’est chose faite dans un texte de Philippe Blasband écrit il y a de cela dix ans, et qui n’avait alors pas trouvé d’éditeur ; impair aujourd’hui triplement réparé par une publication chez Maelström, mais aussi une…
Le nouveau roman de Marie Colot débute en pleine manifestation, à travers le regard de Lou, une jeune fille convertie…
Lorsque Rascal se met à l’écriture. On connaissait les albums, il faudra désormais aussi compter sur les romans de Rascal. Voici un texte intimiste, sorte de journal ou de souvenirs au parfum d’autrefois. Au fil des saisons, en de courts chapitres le lecteur découvrir la vie quotidienne de Rose, une petite citadine. A chaque saison, elle revient à la campagne, chez ses grands-parents. Ici, comme des petites notes personnelles, elle y contient ses sentiments, ses secrets ou ses premiers amours. On sent le vent, l’odeur des feuilles en automne, la pluie sur les carreaux du train. Car ce texte est tout empli de nostalgie, du temps qui passe et qui, malgré les souvenirs, ne sera jamais retrouvé. On retiendra particulièrement les deux premières saisons : l’été, où Rose prépare, avec sa grand-mère complice, un bel anniversaire à son grand-père (il n’a jamais pris l’avion) ; l’automne avec cette étrange promenade en compagnie de son grand-père et cette photo dans une de ses poches (Rose pense que c’est la sienne). Ces passages sont d’une très belle tendresse. On est moins convaincu par les deux derniers chapitres : l’escapade hivernale durant la nuit, l’épisode du train et les premiers émois amoureux. Il n ‘empêche que ce premier roman reste d’une belle tenue, renforcée par de belles aquarelles couleur sépia de Nathalie Novi (où l’on croise pelle mêle, le facteur de Tati, un regard dans un rétroviseur, une nature morte sur une nappe aux carrés rouges).…