Ils étaient quatre, Jean Ruisselaer, Barnabé Blème, Thierry Étienne et Guido Denoct. Fin des années 1980, ils ont créé le groupe théâtral « Quintessence ».
Ils ont aimé des gens. Ils ont connu des deuils. Ils ont vécu des vies. Ils ont joué, écrit, produit des spectacles. Ils ont marqué le théâtre de leur époque.
Dans cent ans, ils seront oubliés.
Peut-être que d’eux, ne restera que ce livre.
S’il y a encore des livres dans cent ans.
S’il y a encore des êtres humains, dans cent ans.
S’il y a encore de la vie sur la Terre, dans cent ans.
« Quintessence » est une version fictionnalisée du parcours d’un véritable groupe théâtral, Transquinquennal.
Tout ce qui est raconté dans ce roman est faux.
Auteur de Quintessence
Quintessence ne se contentait pas de créer un théâtre différent et en marge mais, de plus, le créait avec des méthodes différentes et en marge.Rien de plus adéquat, pour retracer l’épopée fantasque et stupéfiante d’une compagnie toute entière dédiée à la remise en question des conventions théâtrales, qu’un roman où s’entremêle le vrai au faux jusqu’à se fondre en une matière plastique, généreuse et surprenante, forgeant une réalité alternative que l’on devine pas moins jouissive et abondante que l’officielle. C’est chose faite dans un texte de Philippe Blasband écrit il y a de cela dix ans, et qui n’avait alors pas trouvé d’éditeur ; impair aujourd’hui triplement réparé par une publication chez Maelström, mais aussi une…