« Quintes », paru en 1962, met en scène un employé d’imprimerie cherchant à rompre avec la médiocrité de sa vie. « L’ivre livre », paru en 1973, est à la fois une autobiographie atypique une apologie de la culture ivre. « Sacre de la femme » (1977) est une apologie du plaisir. Le volume contient également « Discours contre les entraves » (1979).
Auteur de Quintes / L'ivre livre / Sacre de la femme / Discours contre les entraves
Écorché du verbe, écorché de la vie, Marcel Moreau mène depuis le début des années 1960 l’écriture dans la contrée des spasmes. Les nerfs de son écriture au sens d’un principe actif qui la féconde ont pour noms le rythme — le rythme en tant que grondement de vie, de lave, de bave —, la rupture avec les instances de l’ordre et de la raison, leur subversion par les humeurs de la langue et du corps, l’invention d’une langue matérielle qui ne mime pas les intensités pulsionnelles mais s’y coule.
Depuis son entrée fracassante en littérature avec Quintes (1962), Marcel Moreau fait de l’espace de la littérature l’arme d’une contestation de la domination du pôle apollinien sur la pensée, le langage et les corps. Le jaillissement…
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