Quick et Flupke : Tout va bien (tome 2)


RÉSUMÉ

Aventures et mésaventures des deux gamins bruxellois.


À PROPOS DE L'AUTEUR
HERGÉ
Auteur et illustrateur de Quick et Flupke : Tout va bien (tome 2)
Né à Bruxelles le 22 mai 1907, Georges Rémi débute sa carrière de dessinateur en 1921, au sein de la revue scoute Jamais Assez avant de rejoindre, en 1923 Le Boy Scout Belge, revue destinée aux jeunes garçons belges. C’est dans cette revue qu’il signe pour la première fois de son nom de plume, Hergé, nom qui lui a été inspiré par l’inversion de ses initiales : (R)émi et (G)eorges. En 1926, Hergé crée le personnage de Totor, un jeune chef de Patrouille espiègle et plein de ressources dont le dessin, vif et épuré, ainsi que le rocambolesque et le dynamisme des aventures posent les fondations des futures créations de l’auteur. À la fin de ses études, Hergé rejoint le service abonnements du journal Le Vingtième Siècle, un quotidien belge catholique dont il est chargé en 1928 d’illustrer le supplément jeunesse Le Petit Vingtième. C’est à ce titre que naissent, le 10 janvier 1929, les emblématiques personnages de Tintin et Milou. Le rythme de parution du Petit Vingtième impose toutefois certaines contraintes à Hergé. Ainsi Tintin au Pays des Soviets, la première véritable aventure du héros à la houppette, suit une logique feuilletonnante. Hergé rend, chaque deux semaines, deux planches de bande dessinée au scénario presque improvisé. Ces planches entrainent Tintin et Milou de gags en catastrophes et se clôturent généralement par une situation non résolue et pleine de suspens, un procédé destiné à maintenir le lectorat en haleine et impatient de découvrir la suite de l’histoire. Les premières planches de Tintin sont réalisées dans un style épuré, aux décors peu élaborés pouvant donner une impression d’inconsistance à l’ensemble. Cela n’empêche pourtant pas Tintin au Pays des Soviets, qui s’achève le 8 mai 1930, de séduire un très large public. La carrière d’Hergé est ainsi lancée. Fort du succès de Tintin au Pays des Soviets, Hergé s’attèle, presque dans la foulée, à la rédaction de Tintin au Congo (1931), Tintin en Amérique (1931) et des Cigares du Pharaon (1934), trois histoires, elles aussi couronnés de succès malgré le caractère improvisé de leurs scénarii et le fait que ces dernières véhiculent certains stéréotypes de l’époque. En effet, si Tintin aux Pays des Soviets était une œuvre ouvertement anti-communiste, Tintin au Congo propose une vision très édulcorée de la colonisation belge, Tintin en Amérique dépeint la culture amérindienne de façon quelque peu caricaturale tandis que dans Les Cigares du Pharaon, c’est l’ensemble du monde oriental qui est présenté de façon envoutante et mystérieuse, tel que fantasmé par les Occidentaux de l’époque. La rencontre d’Hergé avec Tchang Tchong-Jen, jeune étudiant chinois à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, en 1934, marquera un véritable tournant dans l’œuvre de l’auteur. Tchang va, en effet, inciter Hergé à laisser de côté l’improvisation pour élaborer des scénarii plus solides, plus construits, et surtout, plus documentés. Cette influence se remarquera principalement dans des albums comme Le Lotus bleu (1936), Le Temple du Soleil (1949) ou encore Tintin au Tibet (1960). En 1940, Hergé quitte le Petit Vingtième pour publier Les Aventures de Tintin dans le supplément jeunesse du journal Le Soir. Il y entame ainsi Le Crabe aux Pinces d’Or, une aventure qui verra naître  le Capitaine Haddock, fidèle compagnon de Tintin. Le quotidien Le Soir étant toutefois sous occupation allemande, Hergé est accusé de collaboration et sa carrière est, un temps, mise à mal. C’est grâce à l’aide et soutien de l’éditeur Raymond Leblanc qu’Hergé pourra finalement reprendre ses activités. En 1946, Raymond Leblanc lance le Journal de Tintin (1946-1988), un magazine hebdomadaire de bande dessinée bruxellois, concurrent direct du Journal de Spirou. Hergé y est nommé directeur artistique. En plus des Aventures de Tintin, le Journal de Tintin devient le terreau de nombreuses séries emblématiques comme Blake et Mortimer (E. P Jacobs), Thorgal (Van Hamme et Rosinsky) ou Ric Hochet (Tibet-Duchateau). Tout au long de sa carrière, Hergé, inspiré par le travail d’auteurs comme Joseph Pinchon (Bécassine-  1905) ou Alain Saint-Ogan (Zig et Puces - 1927), va développer un véritable langage dessiné, efficace et immédiatement reconnaissable : la Ligne claire. Ce style de dessin est caractérisé par des contours systématiques, par l’utilisation d’aplats de couleurs ainsi qu’une unité et une continuité des plans et de la mise en scène, souvent dans des décors réalistes. Ce graphisme est utilisé et/ou adapté par d’autres auteurs gravitant autour d’Hergé (E.P Jacobs et Bob de Moor,  Jacques Martin, Tibet…) et est caractéristique du courant de bande dessinée dit de l’École de Bruxelles. Bien qu’elles aient une place prépondérante dans sa bibliographie, l’œuvre d’Hergé ne se résume cependant pas aux Aventures de Tintin. En effet, l’auteur est, entre autres réputé pour Popol et Virginie au Pays des Lapinos (1934), Les Aventures de Jo, Zette et Jocko (1935) ainsi que Les Exploits de Quick et Flupke (à partir de 1930). Sans rencontrer le succès de Tintin, cette dernière série, racontant avec humour le quotidien de deux gamins turbulents du quartier des Marolles (à Bruxelles) remportera un certain succès populaire. Récompensé par de nombreux prix internationaux (le Prix Adamson du Meilleur Auteur international en 1971, le Prix Yellow-Kid en 1972, le Grand Prix Saint-Michel en 1973…), Hergé s’éteint des suites d’une leucémie à Woluwe-Saint-Lambert en 1983, à l’âge de 75 ans. Considéré, encore de nos jours, comme un auteur majeur de la bande dessinée franco-belge, Hergé a créé une œuvre mondialement reconnue. Elle a été traduite en une centaine de langues à travers le monde, ses albums ont été vendus à près de 250 millions d’exemplaires. Les Aventures de Tintin ont été adaptées en radio, en télévision,  en chanson ainsi qu’au théâtre et au cinéma. Le patrimoine de l’auteur est actuellement administré par sa veuve Fanny Rodwell via les sociétés Moulinsart et Studios Hergé (anciennement Fondation Hergé), qui créent, en 2009, le Musée Hergé à Louvain-la-Neuve.
Johan De Moor
Illustrateur de Quick et Flupke : Tout va bien (tome 2)
Johan De Moor est né à Wilrijk (Belgique), le 17 octobre 1953. Fils de Bob De Moor, auteur-dessinateur («Barelli», «Cori le Moussaillon») et proche collaborateur d'Hergé, il a hérité des prodigieux talents de son père. Il les développera en suivant les cours d'Arts Graphiques de l'Institut St-Luc et de La Cambre à Bruxelles. C'est comme dessinateur de presse qu'il débute. Ses caricatures politiques lui vaudront plusieurs prix nationaux et internationaux prestigieux. Dès le début des années '80, il rejoint son père au Studio Hergé. De 1981 à 1986, il y reprend les personnages de "Quick et Flupke" créés par l'auteur de "Tintin" et il en fait les héros d'une série de dessins animés télévisés. Pour ces deux gamins turbulents, il invente en outre de nouveaux gags bédessinés qui donneront lieu à un album, «Haute Tension» (Casterman). En 1988, sa rencontre avec le scénariste Stephen Desberg permet à Johan De Moor de prouver qu'il est plus qu'un habile faiseur «à la manière de...». Rompant avec la ligne claire, il s'impose comme l'un des créateurs les plus originaux de sa génération avec les aventures fantastiques de «Gaspard de la Nuit» éditées par Casterman. En 1992, toujours associé à Stephen Desberg pour les scénarios, Johan De Moor entreprend une nouvelle série et évolue graphiquement vers un style à la fois réaliste et caricatural semblable à nul autre. Naît alors «La Vache», dont le personnage central est un curieux bovin agent secret désigné sous le nom de code Pi 3,1416. D'abord prépubliées dans le fameux mensuel de BD "A Suivre...", les enquêtes follement surréalistes de cette «Vache» seront ensuite éditées en albums (Casterman). La même année, le décès inopiné de son père Bob De Moor, l'amène à terminer l'épisode resté inachevé des péripéties de «Cori le Moussaillon : Dali Captain» (Casterman). En 2000, ayant décidé de donner un nouvel élan aux investigations de «La Vache», Johan De Moor et Stephen Desberg y ajoutent un complément de folie en y introduisant un nouveau personnage, humain celui-là, qui tentera de percer le mystère de ce bovidé et de ses congénères. Ce sera le point départ d'une nouvelle série intitulée «Lait Entier» qui paraît dans la collection «Troisième Degré Lombard». Johan De Moor est volontiers considéré comme une sorte de «Monthy Python» de la BD. En juin 2002, il est couronné d'un triple prix : le prix de la Communauté Flamande de Bruxelles, le prix des Artistes flamands de BD, le diplôme de la plume d'or, remis par l'asbl 9ème Art. En 2004, paraît une nouvelle série "Le dernier Livre de la Jungle" dans la collection Polyptyque. Ses deux complices dans cette aventure sont Stephen Desberg et Henri Reculé. En 2005, Johan et son ami, Jean-Pierre Verheggen réalisent un album-clin d'oeil "Petits Délires" intitulé "Le 12 septembre" : sorte de bilan de santé de notre monde. Texte : Le Lombard

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