1974. Au cours d’une épreuve de Formule 2 sur le circuit de La Geneste, un pilote australien et deux commissaires de piste perdent la vie suite à la collision de deux monoplaces en bout de ligne droite. Une commission internationale d’experts est chargée par la Justice de déterminer les responsabilités diverses en examinant les images filmées du drame. ‘Mais à cet endroit de la pellicule, l’image se brouille tout à fait. Durée réelle de la séquence de l’accident: 4 secondes.’
Auteur de Quatre secondes
Né en 1951 à Uccle mais originaire de Binche en Hainaut, la cité des Gilles (il a lui-même été Gille durant plus de 30 ans), Jacques Degueldre a fait ses études primaires et gréco-latines au Collège de Binche, jusqu'à la rhétorique qu'il a terminée à 17 ans, avec un prix d'orthographe: ça peut toujours servir si on aime écrire. Et si on entre, sur concours, à la célèbre Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, foyer de sédition évident juste après mai 68. Trois années terminées avec un mémoire prémonitoire sur "L'événement-guerre" (il y décrit 20 ans à l'avance la médiatisation de la guerre du Golfe), plus une année de transition au Centre des techniques de diffusion de l'Université de Louvain, et il se lance dans le métier de journaliste. Jusqu'en 78 où la création publicitaire le séduit. Un an plus tard, il est directeur de création de la future Publicis, fonde avec d'autres le Creative Club de Belgique. Puis lance en 83 'Faire l'Evénement' et la communication événementielle. Depuis lors consultant en communication stratégique, politique et institutionnelle notamment , il est l'auteur de poèmes, contes, nouvelles -qu'il illustre parfois-, d'une série documentaire sur la communication intime avec Jacques Salomé. Féru d'escalade et d'investigation, prépare une enquête sur la mort d'Albert Ier.
Nous avions préféré les peupliers. Construits de mâts vivants, chantant dans…
"Un beau livre, sobre, vif, qui rend tangibles les saisons et les heures. Les illustrations d’Anne Leloup devancent ou suivent le poème avec la force sereine des empreintes." Critique de Françoise Lison dans Le courrier de l’Escaut paru en octobre 1999. Extrait : "A force de se chercher de se trouver de se perdre de rouvrir le sentier des rencontres de déplorer les malentendus les impasses de célébrer les retrouvailles ils déboucheront dans la clarté sans fin" [Source : Le site des éditions…