Privés de vacances



À PROPOS DE L'AUTEUR
Rascal (Pascal Nottet)
Auteur de Privés de vacances

Pseudonyme de Pascal Nottet Né le 24 juillet 1959 à Namur

Autodidacte

Je suis sans technique, non méthodique, bordélique, si peu grammairien, qu’avec tout cela en main, je m’étonne de faire des bouquins. Grand Prix Triennal de Littérature de Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles, 2009 Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2007 et 2014 Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2012


NOS EXPERTS EN PARLENT...
ricochet

Ronron le chat et Picoti le coq ont mangé tous les gâteaux. Lucas, leur maître, leur lance un ultimatum : s’ils mangent encore un seul gâteau pendant une semaine, ils ne partiront pas en vacances. La semaine se passe avec difficultés mais ils arrivent à se contenir. Le jour du départ, les parents s’aperçoivent qu’il manque des gâteaux. Ronron fait la tête à Picoti. Mais est-ce vraiment…


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Un jour, Monsieur Picaillon, l’homme le plus riche de la ville, perdit la clé de son coffre. Ce même jour, Basile-le-fil, l’homme le plus pauvre de la ville, découvrit une chaîne avec une clé au bout... A partir de ce jour-là, leur vie à tous les deux va complètement changer: pour Mr Picaillon,sans clé, plus moyen d’ouvrir le coffre pour avoir de l’argent. Mais pour Basile, qui n’aime qu’entendre Lire la suite Monsieur Picaillon a tout et Basile-le-fil n’a rien. C’est aussi simple que cela et l’histoire joue sur ce binarisme avoir tout / ne rien avoir ; être tout / n’être rien. Dans un univers gris où l’opulence et le manque se ressemblent soit par amas de possessions soit par amas de rebuts, la bascule entre les deux personnages tient à une clef. Une clef d’or ! Comme dans les contes merveilleux, la clef est celle du trésor sous la forme peu poétique d’un coffre-fort. Evidemment, la clef perdue par l’un est retrouvée par l’autre. Le riche appauvri et le pauvre enrichi se retrouvent sur un banc. Monsieur Picaillon récupère sa clef et Basile-le-fil la rend avec soulagement. Dans un livre à l’histoire convenue, le dénouement apporte une originalité. Contrairement à la majorité des contes, il n’y a pas de fin heureuse et les chemins des deux protagonistes se séparent sans modification aucune des comportements ni de l’un ni de l’autre. Basile-le-fil poursuit son chemin, heureux sous son parapluie et Monsieur Picaillon conserve et protège sa maison. En dépit de signe d’adieu empathique de Monsieur Picaillon, seuls les animaux, chat et chien, semblent regretter leur éloignement. Les personnages de la fable, le capitaliste à redingote et haut de forme, le pauvre avec son allure de randonneur scout semblent caricaturaux. La morale quant à elle traduit un état de fait « hélas, tout le monde sait que ceux qui ont tout regardent rarement ceux qui n’ont rien ». Cet album manque d’élan pour engager les enfants à réfléchir et chacun engagé dans sa voie y reste puisque même le hasard n’amène pas de modification. Le message véhiculé contredit les intentions de l’auteure. Danielle Bertrand…