Elle est belge francophone, peuple ses loisirs d’enseignante à la retraite en noircissant son agenda de rendez-vous avec ses amis, ses filles ou son professeur de yoga.
Il est allemand, solitaire, retraité lui aussi après une carrière d’ingénieur raté. Et il n’y a guère que la traduction du Faust de Goethe qui le détourne des souvenirs amers de son passé.
Le roman de Michèle Vilet raconte le double miracle d’un amour venu sur le tard, et par le biais si improbable d’une petite annonce.
Comment repartir pour une nouvelle vie à deux quand on a connu à la fois la construction d’une famille et son échec, le choix d’un foyer puis le retour à la solitude ? Comment oublier les épreuves de la séparation, de l’incompréhension amoureuse ?
Pourquoi ai-je dit oui si vite ?
Elle et Lui, à tour de rôle, prennent la plume pour dire leur histoire, partager la fatigue de longues promenades et le bien-être du retour au bercail.
Voilà donc un roman plein d’espoir, qui parie sur l’amour, sur l’avenir. Ce récit à deux voix, comme un dialogue entre deux cultures, parle aussi de la nature. Le tracé des rivières et des forêts, le cycle des saisons dans le jardin potager cultivé par Stephan, répondent aux naissances qui illuminent la vie des deux grands-parents.
Pourquoi ai-je dit oui si vite ? propose un hymne à la famille recomposée. Ce sont les voix alternées, parfois contradictoires et toujours éclairantes, qui animent ce livre peu ordinaire.
Auteur de Pourquoi ai-je dit oui si vite ?
Victor Hugo : Les années d'exil et d'écriture à Bruxelles (L'Article n°4)
Collection "L'Article", n°4 Éditorial de Maxime Lamiroy : La Belgique est une terre d'exil, où vit le peuple d’Oubli. L'article de Marc Meganck ne nous remémore pas les instants passés de Victor Hugo à Bruxelles, il nous les conte et nous les entendons pour la première fois. Ces noms de rues familières du centre, animées autrefois d'êtres médiévaux et de sentiments révolutionnaires, la vindicte populaire belge, les banquets aristocratiques de l'impasse du Parc, et l'architecture éblouissante de Sainte-Gudule, de la Grand-Place ou des Galeries royales Saint-Hubert que nous ne pourrons jamais apprécier avec les yeux enchantés du premier touriste, toutes ces choses nous entourent et sont une partie de nous. Il est grand temps d'enlever le voile centenaire d'incuriosité dont nous avons recouvert notre tête et notre pays.La Belgique est une terre d'exil, où vit le peuple d’Oubli. L'article de Marc Meganck ne nous remémore pas les instants passés de Victor Hugo à Bruxelles, il nous les conte et nous les entendons pour la première fois. Ces noms de rues familières du centre, animées autrefois d'êtres médiévaux et de sentiments révolutionnaires, la vindicte populaire belge, les banquets aristocratiques de l'impasse du Parc, et l'architecture éblouissante de Sainte-Gudule, de la Grand-Place ou des Galeries royales Saint-Hubert que nous ne pourrons jamais apprécier avec les yeux enchantés du premier touriste, toutes ces choses nous entourent et sont une partie de nous. Il est grand temps d'enlever le voile centenaire d'incuriosité dont nous avons recouvert…
Frédéric ROUSSEL , Amormina B , Hélice Hélas, coll. « Mycélium Mi-raisin », 2025, 336 p.,…