je ne le connais plus ce type
que tes yeux verts transpercent
j’ai pensé au ressac de l’océan
sur une plage de Patagonie
que j’ai foulée il y a longtemps
si longtemps que ce n’était pas moi
mais quelqu’un d’autre qui passait par là
et resquillait dans ma mémoire
je crois que, distrait, je t’ai demandé
« Poète ? Moi ? » puis les secondes
ont valsé dans le vent et les arbres
mais tes yeux verts insistaient
alors j’ai dû ajouter ceci
« Tu peux me comparer à la mer
qui chante une langue étrangère »
Auteur de Poèmes sauvages
"Un beau livre, sobre, vif, qui rend tangibles les saisons et les heures. Les illustrations d’Anne Leloup devancent ou suivent le poème avec la force sereine des empreintes." Critique de Françoise Lison dans Le courrier de l’Escaut paru en octobre 1999. Extrait : "A force de se chercher de se trouver de se perdre de rouvrir le sentier des rencontres de déplorer les malentendus les impasses de célébrer les retrouvailles ils déboucheront dans la clarté sans fin" [Source : Le site des éditions…
Rien dans cette longue confidence qui ne soit placé sous le signe de l'amour. Il y a d'abord celui…