L’ours blanc ou ours polaire que les Inuits nomment « Nanuq » est l’un des plus grands carnivores terrestres. Pouvant atteindre jusqu’à 3 m de long pour un poids de 600 kg, il se nourrit principalement de phoques et de poissons. Il vit dans les régions polaires du cercle arctique, sur les glaciers continentaux ainsi que sur la banquise dont il aime arpenter l’immensité.
On peut également en observer un spécimen derrière une grande vitre au centre commercial de Guangzhou en Chine sur une banquise en plastique qui sent la bouffe de cantine.
Cet ours, c’est Pizza.
Luc DELLISSE , Bien fait pour moi , Herbe qui tremble, 2025, 134 p., 16 € , ISBN : 9782491462963 Des…
Michel LAMBERT , Quelle importance , Quadrature, 2024, 124 p., 18 € / ePub : 9,99 € , ISBN…
Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête
Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…