Pierre Harmignie : Numéro 17, Prêtre

RÉSUMÉ

Les 17 et 18 août 1944, peu avant la fin de la Seconde guerre mondiale, les rexistes – militants pro-nazis belges avec à leur tête Léon Degrelle – mettent à feu et à sang la région de Charleroi à la suite de l’assassinat par les résistants d’un des leurs – bourgmestre de la ville – et de sa famille. Le plus important massacre aura lieu à Courcelles où une vingtaine de personnes seront prises en otage et éliminées sauvagement sans autre forme de procès.

Cette Nuit de Courcelles, Jean Louvet et Armand J. Deltenre l’ont déjà racontée précédemment dans une pièce à grande distribution publiée chez Lansman en 1994. Ils s’attachent cette fois à la figure emblématique, quasi mythique, du doyen Pierre Harmignie, qui fera partie des otages et sera lui aussi abattu après avoir fait preuve de courage et d’abnégation.

Bien que centrée sur des faits régionaux, la portée universelle de cette pièce n’échappera à personne.

Pierre Harmignie : Il ne faut pas répondre à la violence par la violence.
Paroissien 1 : Monsieur le doyen, sauf votre respect, ils nous auraient massacrés, cassé la gueule. Si vous les aviez vus !
Pierre Harmignie : Il ne faut pas, vous dis-je.
Paroissien 1 : Il ne faut pas… Vous les prêtres, vous n’avez que ces mots-là à la bouche !… Pardonnez-moi.
Pierre Harmignie : A force de méconnaître l’autorité divine, d’oublier la solidarité et la charité chrétienne, nous courons au désordre universel.

Paroissien 1 : Vous croyez que c’est avec nos prières uniquement que nous arrêterons les nazis et leurs acolytes

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean Louvet

Auteur de Pierre Harmignie : Numéro 17, Prêtre

Né à Moustier-sur-Sambre en 1934, Jean Louvet devient professeur de français. Homme de gauche convaincu, il fonde après 1960 le Théâtre prolétarien de la Louvière. Son activité militante en fait un homme de théâtre et un homme d’écriture (L’homme qui avait le soleil dans sa poche, À bientôt M. Lang, Le train du bon Dieu, L’Aménagement, Simenon, Un homme de compagnie...).

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