Petits poèmes pour passer le temps

RÉSUMÉ

Un recueil de poèmes autour du temps, pétillant d’humour, de fantaisie et de tendresse ! Voici 40 comptines et poèmes à la fois tendres et joyeux, mélancoliques et fantaisistes, fruit d’une nouvelle collaboration entre Carl Norac et Kitty Crowther. Avec une grande délicatesse, Carl Norac, tour à tour horloger, semeur et collectionneur d’instants, nous attire dans son univers loufoque où l’on peut voir la semaine partir en vacances, les cigales bosser l’été et faire des mots croisés, où l’on peut dire une comptine en jonglant avec des oeufs frais ou réciter une fable en dansant maintenant ! Il évoque les jours, les semaines, les saisons, les heures, le temps qui passe, le temps qui prend son temps…

À PROPOS DES AUTEURS
Carl Norac

Auteur de Petits poèmes pour passer le temps

Né à Mons en Belgique en 1960, Carl Norac écrit des livres pour la jeunesse dont la plupart sont publiés chez Pastel. Certains sont traduits en quinze langues. Les mots doux, illustré par Claude K.Dubois, fut un best-seller aux U.S.A en 1998. Les livres réalisés avec Louis Joos sont basés sur des voyages réels, en Norvège, en Indonésie, au Sénégal et au Québec. Carl Norac est aussi un auteur de théâtre et de poésie pour adultes. Son recueil, Dimanche aux Hespérides, lui vaut une reconnaissance en Belgique et en France. Plusieurs prix littéraires et sa présence dans deux anthologies historiques récompensent cette publication. Grand voyageur, il parcourt le monde de l'Asie à l'Arctique. Carl Norac assure actuellement le cours d'Histoire de la Littérature au Conservatoire Royal de Mons, une école nationale pour les futurs comédiens. Il aime sillonner la France et la Belgique à la rencontre des enfants des écoles maternelles et élémentaires, pour y parler de ses livres et de ses voyages. Il vit à Olivet près d'Orléans. N'oublions pas qu'il est aussi le père d'une petite fée appelée Else. Carl Norac est ouvert au dialogue avec les enfants, les enseignants et ses lecteurs.

Kitty Crowther

Illustrateur de Petits poèmes pour passer le temps

Kitty Crowther vit et travaille en Belgique. Née en 1970 d’une mère suédoise et d’un père anglais, elle est la maman de deux garçons. Depuis 1994, elle a trouvé, dans le travail sur l’album, un espace pour communiquer ses questionnements et ses émotions. Ses livres sont traduits dans une vingtaine de langues et elle est souvent sollicitée à travers le monde pour donner des conférences, des workshop aux jeunes illustrateurs et des ateliers pour enfants. En 2010, Kitty Crowther reçoit la plus prestigieuse récompense : le prix Astrid Lindgren pour l’ensemble de son œuvre. Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Résidence, 2010 Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Congé sabbatique, 2016
NOS EXPERTS EN PARLENT...
ricochet

Derrière une jolie couverture qui fait penser à l’univers d’ « Alice au pays des merveilles », on découvre un monde en-dehors du temps. Un monde de poésie imaginé par Carl Norac, et mis en images par Kitty Crowther. Avec de simples crayons de couleur, l’illustratrice réalise des merveilles. Il y a du rêve, de l’étonnement et de l’étrange dans ce recueil de poésie, qui parle…


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Une seconde, papillon !

Deux petits livres de poésie pour la jeunesse viennent de paraitre aux éditions Rue du monde. Le premier, Une seconde, papillon ! , est écrit à quatre mains par deux poètes de la même famille, Pierre Coran et son fils Carl Norac . C’est un événement, puisqu’il s’agit pour eux d’une première expérience collective d’écriture partagée. Habités par une inspiration commune, ils captent la poésie dans chaque instant de la vie véritable et essentielle. Puissamment positifs, les poèmes évoquent le temps qui passe, le hasard, la réalité, l’enfance, le rêve. Au fil des pages, s’écrit un dialogue unique et poétique entre un père et son fils, une transmission de ce qu’il faut regarder intensément et rêveusement pour appréhender le visible : Mon père m’apprit que le mot « futur » n’est pas une simple annonce. Pas à pas, il commence avant qu’on le prononce. Les secondes s’écoulent, les rêvent s’enfuient après la nuit, tout est une question de toucher au plus près ce qui a déjà disparu, de saisir la magie des moments et de les étirer, grâce aux pouvoirs de la poésie, au-delà de leur simple durée : Est-il saugrenu, incongru, impromptu, superflu de tenter, sans relâche, de retrouver pour nous, rien que pour nous, où qu’il se cache, le temps perdu ? Traversant des pays de légendes, leur poésie ralentit les gens pressés, immobilise les aiguilles des horloges. Illustré par six images très colorées et vivaces de Cécile Gambini, le recueil est habité par des hiboux, des oiseaux rouges et des papillons roulant à vélo dans un ciel de constellations et de voies lactées. Ce qui vole est suspendu dans les filets de leur langage poétique. On lit ces poèmes comme des petits talismans pour accompagner les enfants dans la nuit ou pour bien commencer la journée, «  pour qu’elle chante encore  ». Cette forme à quatre mains rappelle que «  La poésie naît toujours d’un croisement de regards, d’un détail posé différemment dans un paysage ou d’une pensée aussi fugitive et concrète que le pas de la danseuse. On nommera comme on veut cet instant où, à son tour, l’instant vous traverse  » ( Carl Norac, La poésie pour adultes et enfants : le grand écart? , Midis de la poésie éditions, 2020 ). L’alliage de ces deux paroles fait que rien ne s’achève, tout se prolonge comme les trois points de suspension que l’on trace à la fin de nos phrases pour profiter plus longuement de la vie qui «  est un château de neige  ».Le second livre, Poèmes cueillis dans la forêt de vos yeux  est une proposition de la poétesse Françoise Lison-Leroy qui a appris à lire dans les yeux des enfants. S’en suit une quarantaine de courts poèmes avec comme titre le prénom d’un enfant. Tels des haïkus, les textes sont de brefs portraits révélant une palette large d’émotions : la colère, la peur, la perte d’un être cher, le secret, le besoin de protection, la disparition. Les yeux, miroirs de l’âme, disent ce qui est généralement silencié. Le talent de Françoise Lison-Leroy est d’écrire cet indicible, de le traduire en courts poèmes car «  certains mots savent se faire pommade  ». La nature est le décor de ces mondes oculaires. Y vibrent un ruisseau, des champs, deux éclairs bleus, des abeilles, des libellules, des chevaux, des hérons cendrés et des lérots. ToutEs co-habitent et invitent les Inès, Joël, Valère, Ellen à trouver leur place. Chaque écrit est une possible rencontre, un moment de joie ou de tristesse, une manière lumineuse de s’évader. Par les mots, l’espoir est de mise pour «  dompter  » le monde qui nous entoure et ressentir les cœurs des enfants qui battent fort.Léo   Chemin…