Dans l’Antiquité, le corps nu exalte la beauté et la santé. Durant l’ère chrétienne, il devient signe de fragilité, de misère spirituelle et matérielle (Job). Les artistes continueront pourtant à célébrer la beauté du corps à l’expresse condition qu’il souffre : que le martyre dédouane le désir, Éros triomphant au prix des flèches (saint Sébastien) et des clous (le Christ).
En sommes-nous si éloigné ?
Auteur de Périzone
"Un beau livre, sobre, vif, qui rend tangibles les saisons et les heures. Les illustrations d’Anne Leloup devancent ou suivent le poème avec la force sereine des empreintes." Critique de Françoise Lison dans Le courrier de l’Escaut paru en octobre 1999. Extrait : "A force de se chercher de se trouver de se perdre de rouvrir le sentier des rencontres de déplorer les malentendus les impasses de célébrer les retrouvailles ils déboucheront dans la clarté sans fin" [Source : Le site des éditions…