Sous le titre intrigant Perception de Delvaux, une nouvelle de Jean Jauniaux imagine une rencontre touchante, un jour d’été, dans le musée de Saint-Idesbald consacré au peintre.Le narrateur, l’autocariste qui a conduit un groupe de touristes japonais de Bruges à Gand, puis jusqu’à Saint-Idesbald, et l’accompagne dans sa visite, remarque une jeune fille qui s’attarde devant chaque tableau, laissant s’éloigner ses compagnons de voyage avec leur guide jacassant, absorbée par sa contemplation fervente.Une conversation s’engage.Yuri raconte qu’elle étudie l’histoire de l’art à Tokyo, et envisage de consacrer sa thèse à Paul Delvaux : elle voudrait montrer les rapprochements qui l’ont frappée entre les femmes peintes par l’artiste…
La gondole de l'Orient Express
Dans certaines vies, il suffit d'un moment, d'une rencontre, pour que tout…