Auteur et illustrateur de Papa maman écoutez moi
Née le 21 octobre 1934 à Bruxelles
Gravure et Illustration, La Cambre, Bruxelles
La vie quotidienne est ma principale source d’inspiration, le rythme des saisons, les animaux familiers, le jardin, les joies ou les chagrins des enfants, la saveur des fraises, les ours en peluche. J’ai écrit et illustré plus de 150 albums pour enfants en anglais et en français. De nombreux projets que je n’ai pas encore eu le temps de réaliser attendent d’être complétés; il me faut parfois très longtemps pour mettre au point les projets les plus simples. J’ai commencé à illustrer des livres pour enfants en 1965. Les premiers titres paraissent à l’école des loisirs. Quelques-uns de ces albums sont devenus des classiques, notamment : La mère Framboise (texte de Maurice Carême), Petit doux n’a pas peur (La Martinière). Plusieurs titres ont été traduits en plusieurs langues. Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Résidence, 2013 et 2015Marie Wabbes et les ours, c’est une longue et belle histoire d’amour. L’auteur-illustratrice nous revient ici avec une histoire personnelle, d’une grande simplicité comme pour mieux dire les sentiments au plus juste de leur réalité. C’est à sa petite fille, Vanille, que Marie Wabbes dédie cet album. A sa naissance, cette petite fille, sous les traits d’un ours en peluche, est un bébé…
Un énorme escargot est entré dans notre maison. Mes parents m'ayant toujours refusé un chiot, je les ai suppliés de le garder. Il était une fois un gros escargot. Gros taille labrador. De fait, le petit garçon qui le trouve dans sa maison plaide auprès de ses parents pour le garder en tant qu’animal domestique. Il s’appellera Francis. Ce sont alors des jeux au jardin (et des plates-bandes avalées), de la salade pour tous en entrée, une chambre occupée au sol (le lit) et au plafond (le pied de l’escargot)… Le lendemain matin, deux très gros escargots arrivent - taille petite voiture -. Ce sont les parents de Francis. Les deux familles se séparent, sans un mot évidemment. Mais les parents du jeune humain ont réfléchi et offrent alors un chien à leur fils… (on notera que ce teckel est plus petit que l’escargot, d’ailleurs). Tout est dans le dessin. Mais tout est dans l’histoire aussi. Rarement la synergie entre texte et image aura aussi bien fonctionné, sur le mode ici d’un absurde captivant. Racontée avec un flegme absolu, l’intrigue surréaliste est accompagnée brillamment par des illustrations en peinture de type elles hyperréalistes, complètement et faussement sérieuses. Seule la toute fin, espèce de pirouette de vocabulaire, semblera un peu faible. A lire dans un éclat de rire intelligent.…
Texte de la quatrième de couverture : « Savez-vous que certaines populations d’orques…