Pâleurs obliques

RÉSUMÉ

Eaux-fortes de Pol Bury

À PROPOS DES AUTEURS
André Balthazar

Auteur de Pâleurs obliques

Poète belge né le 7 janvier 1934 à La Louvière et décédé le 22 août 2014. André Balthazar fait ses études secondaires à l'Athénée Provincial du Centre à Morlanwelz. Après des études en philologie romane à l'Université Libre de Bruxelles, terminées en 1956, il devient enseignant. En 1949, il rencontre Pol Bury et devient aussi un très proche ami du poète Pol Bury. Vers 1955, il crée avec Pol Bury, l'Académie de Montbliart, d'où sortira en 1957 le Daily-Bul. André Balthazar publie en 1963 son premier recueil de textes : La Personne du Singulier, illustré par Pierre Alechinsky. D'autres suivront de façon irrégulière. Enseignant à l'Ecole de la Cambre (ENSAVC), à Bruxelles, il a créé puis a dirigé le Centre de la Gravure et de l'Image imprimée, à La Louvière.
Pol Bury

Illustrateur de Pâleurs obliques

Après des études à l’académie des Beaux-Arts de Mons, Pol Bury découvre le surréalisme et, âgé des seize ans, participe aux activités du groupe Rupture avec Achille Chavée et Fernand Dumont.  Sa peinture est influencée par l’œuvre de René Magritte qu’il fréquente alors. Il participe à la revue L’Invention collective lancée en 1940 et, après la guerre, est présent à l’exposition « Surréalisme » de la galerie des éditions La Boétie. Il s’éloigne picturalement du surréalisme vers 1947 pour privilégier l’abstraction, avant de participer au mouvement Cobra puis au groupe Art abstrait fondé par Jo Delahaut. Il abandonne la peinture en 1953 pour les constructions mobiles, sculptures cinétiques qui détermineront toute son œuvre plastique. En 1953, il fonde avec André Balthazar l’Académie de Montbliart où sera publiée des 1957 la revue Daily-Bûl. Il s’établit dès 1961 à Paris. Par ses écrits, ses collages, ses cinétisations et ses éditions, il est toutefois resté proche de l’esprit du surréalisme. Xavier Canonne   Manoeuvre qualifié qui fut hautement apprécié en son temps pour sa connaissance de la brouette dont il n'ignorait pas les moindres secrets. C'est à ce titre qu'il fut convié à la cour d'Albert 1er afin de donner aux enfants royaux les rudiments de son savoir. Un jour, le poète Maeterlinck qui traversait à bicyclette, et comme un fou, la cour du château de Laeken le renversa sur le pavé gras. Il se releva contusionné. A l'heure actuelle, il ne conserve plus aucune séquelle de ce malheureux accident, mais il publie des poésies d'avant-garde. Ernest Pirotte Extrait de : Petit Panthéon national et illustré des auteurs Daily-Bul, n°10, mai 1964

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