Onnuzel


RÉSUMÉ

Onnuzel, c’est un gamin de huit ans. Il vit dans le Molenbeek des golden sixties avec sa mère et sa petite soeur. Onnuzel ne comprend rien au monde, mais il se pose beaucoup de questions, du genre : où est mon père ? pourquoi il est parti ?

  lire la suite sur  Service du Livre Luxembourgeois

À PROPOS DE L'AUTEUR
Thierry Robberecht
Auteur de Onnuzel

Né le 11 février 1960 à Bruxelles

En 1993, il a gagné le Prix de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre de la Fureur de Lire avec une nouvelle pour adultes. Auteur jeunesse depuis 1994, il a débuté avec des romans pour adolescents ou pré-adolescents. Ensuite, il a poursuivi avec des textes illustrés au fil des rencontres avec divers dessinateurs. Il est scénariste de bandes dessinées et parolier de plusieurs chanteurs belges. Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2010


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Que voici un petit livre singulier ! Thierry Robberecht, nous plongeant dans les Golden Sixties, y épouse la perspective d’un garçon de huit ans, qui vit sans père, à l’ombre de sa mère et de sa sœur, exposé à la condescendance ou à l’hostilité des voisins, de la grande famille, sidéré/pétrifié par le non-dit et le trop-dit jusqu’à se muer en « empoté » (onnuzel) distrait et maladroit.L’écriture est assurée, juste :

– Tu t’es lavé les dents ? – Oui, Maman. – Tu mens. Je vois une grande croix sur ton front. 

Les secrets de famille, les tabous, l’absence de communication parentale transparente et mature projettent dans les cordes de…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:mère père onnuzel enfant - "Onnuzel"
stdClass Object ( [audiences] => Array ( [0] => 9536 ) [domains] => Array ( [0] => 9930 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

C'est pas moi !

Un petit garçon accumule les bêtises en niant en être l'auteur : il crache sur une vitre, renverse un pot de peinture rouge, enferme le chien dans la poubelle, etc. Il dépose finalement un baiser sur…

Tom

Tom est sur le point de devenir père. Toutes les vies ne démarrent pas sur les chapeaux de roues. Certaines vies débutent même carrément mal. Et Tom est bien placé pour le savoir. Flash-back. Tom a sept ans. Il ne vit pas avec ses parents. Sa mère présente une accoutumance à l’alcool. Son père, il ne l’a jamais connu. Après avoir été placé un long moment en institution, il arrive dans une famille d’accueil. Catherine et Bertrand font leur possible pour recevoir cet enfant comme si c’était le leur. Leur fils, Achille, a plein de questions qui lui brûlent les lèvres. Pourquoi dit-on de Tom que c’est un enfant du juge ? Elle était comment sa chambre dans son foyer ? Pourquoi il se tait autant ? Et ses parents, que font-ils, où sont-ils ? La nouvelle cohabitation se passe tant bien que mal, entre les deux nouveaux frères qui doivent chacun faire des concessions pour faire une place à l’autre, et Catherine et Bertrand qui sont, de leur côté, confrontés à l’inconnu. Comment être certain que Tom se sente bien ? Catherine tente de rester positive, coûte que coûte. Elle doit également prendre en charge les visites chez la mère de Tom, visites qui provoquent bien souvent des périodes où le jeune garçon se renferme encore plus. Les jours passent avec leur ribambelle de douceurs et leur cortège de malheurs : un volcan écrasé, de la purée de topinambours, la tête contre le mur, des modes d’emploi inutiles, des colères, la fête des mères, des disputes, des témoins de Jéhovah, une visite inattendue, une fugue, un tram, le vertige… Tom trouvera-t-il sa place dans cette nouvelle famille ? Retournera-t-il auprès de sa mère ? À l’âge adulte, va-t-il reproduire le même schéma familial ? Aura-t-il le cran nécessaire pour assumer ses responsabilités de père ?À travers ce texte adressé au jeune public, Stéphanie Mangez, qui a déjà signé à ce jour une dizaine de pièces, met en avant une réalité présente partout dans le monde. De nombreux enfants, comme Tom, doivent grandir éloignés de leur famille, pour des raisons de sécurité ou de bien-être. Parfois pour un temps court, parfois toute leur enfance et adolescence. Le plus souvent, ces familles d’accueil font partie de la famille élargie de l’enfant. Puis, il y a des pères et des mères qui, tels que Catherine et Bertrand, n’ont aucun lien biologique avec l’enfant mais se proposent de l’accompagner le temps nécessaire sur son chemin pour grandir.Avec des mots tout simples et des situations courantes, Stéphanie Mangez nous plonge dans le quotidien de l’une de ces familles d’accueil. On vit au plus près les craintes, les troubles, mais aussi les joies des uns et des autres. Tom , publié aux Éditions Lansman, est joliment illustré par des dessins de Fabienne Loodts, témoins de la solitude, des angoisses et des espoirs des différents personnages. Émilie Gäbele "La vie, ça ne démarre pas toujours sur les chapeaux de roues d'une grosse cylindrée et il vaut mieux le savoir tout de suite." Tom, au moment de devenir père, ne peut oublier cette phrase : il est bien placé pour savoir combien la vie peut être difficile quand on n'a pas la chance de passer son enfance dans une famille unie. Après avoir été placé en institution dès sa naissance, il débarque dans une famille d'accueil. Achille, son nouveau frère, le bombarde de questions sur son passé. Les parents multiplient les tentatives touchantes et maladroites pour comprendre ce garçon taiseux et établir une communication... Tom, tiraillé entre ces différentes réalités, sera contraint d'affronter son passé pour pouvoir avancer.…