Un bout de terre, un espace vert, quelque part.
Un microcosme étrange se révèle.
Ça grouille, ça rampe et ça frétille : des insectes vivent là,
absorbés par leur routine, parcourus de pensées fugaces et profondes :
Le bousier veut changer de nom. La guêpe se noie dans l’infinité des étoiles tandis que ses larves se demandent si les cailloux sont vivants.
La mouche remercie l’oiseau mort pour ses protéines.
Les lucioles dansent.
Mais le danger gronde, qui menace ce vaste petit monde.
C’est l’histoire de forces vitales,
C’est l’histoire d’une entraide,
C’est l’histoire d’une métamorphose à venir…
Un appel d’air en quelque sorte.
Notes prises d'une lucarne suivi de Petit théâtre aux chandelles
Préface de Robert Frickx À propos du livre Les Notes prises d'une lucarne sont le produit d'un exercice quotidien qu'Hellens s'est imposé durant l'année 1917. On retrouve, dans ces textes en prose, d'une admirable sobriété, le reflet de la mutation que, sous l'influence de la lumière du Midi et des peintres qu'il fréquente alors (Matisse, Archipenko, Modigliani, André Lhote), l'art du poète subit après 1915. Quant au Petit théâtre aux chandelles , composé vers la même époque, il dénote un art très sûr de la scène, qui se concrétise notamment dans un mélange subtil d'érotisme, de légèreté et de cruauté. Mariant le badinage au cynisme, le théâtre d'Hellens fait penser tantôt à Marivaux, tantôt à Musset, mais il s'écarte de ce modèles dans certaines pièces qui, tel Massacrons les innocents, annonce l'univers baroque de…
De quoi peuvent bien parler des enseignants dans une salle de profs ? De tout et de rien,…