Il s’appelle Ryōkan. Il est moine bouddhiste zen. Il aime la poésie, les animaux, les enfants. Elle s’appelle Teishin. Elle est moniale bouddhiste zen. Elle aime la poésie, les fleurs, la calligraphie. Alors, peut-être leurs chemins pourraient-ils se rejoindre un jour. Peut-être pourrait-elle entrer dans sa vie comme un galet ricoche sur l’eau, comme un nuage caresse l’horizon. 1900. La Belle Époque? Pas pour tout le monde. Veuve avec trois enfants, Jeanne cherche un service pour assurer leur entretien. Elle devient la servante d’un curé, dans un village à la frontière française. Croyant échapper au malheur, elle s’y précipite. Dans ces deux romans complémentaires comme le Yin et le Yang, Daniel Charneux explore les thèmes universels de l’amour, de la « douleur de vivre » et de l’aspiration à la sérénité. Deux récits à lire comme on observerait la face claire et la face sombre d’un même astre : peut-être simplement la Terre ?
Auteur de Nuage et Eau ; suivi de, Maman Jeanne
"Une voix, une voix monte soudain comme la mer. Une voix gonfle les poumons d'Ulysse…
Mon corps, ce lieu de poésie témoin d’expérimentation criminelle
« Le 1 er avril 2020, une journaliste avait réagi à la lettre indignée que j’avais adressée à la Première Ministre belge du gouvernement de transition, Sophie Wilmès, face au scandale Proximus : alors que le peuple belge est confiné depuis le 13 mars en raison de la pandémie de Coronavirus, les médias révèlent que la compagnie de téléphonie belge s’apprête à déployer parcimonieusement la 5G sur l’ensemble du territoire. Vingt-sept communes en Flandre, vingt-six en Wallonie feraient l’objet de zones tests. Les responsables communaux et les citoyens avaient-ils été consultés ? Bien sûr que non ! » Ancrant son témoignage dans les bavures d’un geste politique indécent, l’auteure interroge la fuite en avant technologique et ultralibérale des sociétés numériques fondées sur des impératifs matérialistes et économiques au détriment de l’intégrité de la biosphère et de l’humanité. Illustration de couverture : Théo Bouvier Chanquia « Le 1 er avril 2020, une journaliste avait réagi à la lettre indignée que j’avais adressée à la Première ministre belge du gouvernement de transition, Sophie Wilmès, face au scandale Proximus : alors que le peuple belge est confiné depuis le 13 mars en raison de la pandémie de Coronavirus, les médias révèlent que la compagnie de téléphonie belge s’apprête à déployer parcimonieusement la 5G sur l’ensemble du territoire. Vingt-sept communes en Flandre, vingt-six en Wallonie feraient l’objet de zones tests. Les responsables communaux et les citoyens avaient-ils été consultés ? Bien sûr que non ! » Ancrant son témoignage dans les bavures d’un geste politique indécent, l’auteure, électrosensible, interroge la fuite en avant technologique et ultralibérale des sociétés numériques fondées sur des impératifs matérialistes et économiques au détriment de l’intégrité de la biosphère et de l’humanité. ÉCOUTER UN EXTRAIT : SonaLitté · Caroline Bouchoms - Mon corps, ce lieu de poésie…