La puissance émotionnelle, nue, non pas comme au premier jour, mais sortie d’un sauna de vocabulaire, affleure la prouesse de ces deux écrivains. Père Ubu n’aurait en rien renié ces deux hurluberlus d’écrivains qui jouent et se jouent des codes et des modes littéraires pour créer une œuvre breughélienne à souhait. Sans oublier Alice qui n’aurait pas hésité à faire une halte en leur pays merveilleux de mots et d’images, pour partager une tasse de thé avec cette paire d’énergumènes.
Lire Bruneel et Vandenbroucke c’est avaler le large à pleins poumons pour mieux respirer leur verve rabelaisienne ! Et comme ça fait du bien de les lire !
« Spectallumeurs », Christoph Bruneel et José Vandenbroucke vannent les lettres dans la joie et les mirages. Ils les tamisent et les déplient sur un cadavre exquis de flots de mots collants et de collages, qui meurent dans des remous poétiques pour en générer par l’écume, de nouveaux sur le chant. Dont les couplets ininterrompus respirent abondamment l’air par la page ouverte, dévalée en lignes serrées et dérangées ; tel un torrent NU & continu.Je vous prie de me déshabiller ! j’étouffeJe vous prie de m’épiler ! j’étouffe toujoursJe vous prie de m’oxygéner !Pieter-bruegheliens, Lewis-carolleux, François-rabelaisiens, les Louis-fortoneux Pieds nickelés entrent hurlant en Combat…
Ce texte sauvage est un long cri de révolte en faveur de l'Ardenne et de la Wallonie. Écriture d'avant-garde sur le signifiant,…
Rien dans cette longue confidence qui ne soit placé sous le signe de l'amour. Il y a d'abord celui…