Dans ce diptyque aussi sensible qu’éprouvant, Nicole Malinconi dit le vieillissement du corps face au combat du cœur pour retenir ce qui nous lie aux autres. L’écriture se fait le lieu de rencontre des solitudes que l’on mêle et de celles que l’on garde au creux de la poitrine.
Nous deux/Da solo, récits respectivement parus en 1993 et 1997 (réunis depuis 2002 aux éditions Labor), se sont vus offrir une seconde réédition dans la collection Espace Nord en septembre dernier. L’ouvrage n’a rien perdu de l’acuité et de l’implacable sincérité qui avaient marqué son lectorat à sa parution première – au point de susciter une vive réaction de Marguerite Duras, laquelle écrit, à propos de Nous deux : « […] on peut dire que le livre est admirable.…
Amour possédé. Amour sous possession. Amour. Avoir. Ainsi commence Nous deux. Par un court poème sous forme de déclinaison amoureuse : « Heureusement que je t’ai/Heureusement qu’on s’a… » Jusqu’à l’ambigu dernier vers : « Tu m’as eue ». Piège. De l’amour. De l’amour maternel dans ce livre-ci de Nicole Malinconi, prix Rossel 1993. Le livre de la mère et de la fille.Une mère d’origine belge, née dans la région de Dinant. Mariée en premières noces à un ouvrier blond, infidèle. Elle le quittera – qu’elles sont belles les pages de son échappée à Bruxelles, accompagnée de sa sœur Louise. Par la suite, elle épousera celui qui deviendra le père de Nicole Malinconi. La fille.…
Littératures une collection de fictions belges apparue en 2013 au sein des…
Un réalisateur, couvert d’un éternel chapeau, cherche sur les toiles d’une galerie d’art un ciel…