Ni dieu, ni maître, ni réseau social

RÉSUMÉ

Alain Germoz (1920-2013) disait qu’il fallait être courageux pour noter des aphorismes : on ne sait jamais si une trouvaille n’a pas été publiée auparavant par quelqu’un d’autre. Après avoir lu (et même relu) Georg Lichtenberg, Jules Renard, Louis Scutenaire, Achille Chavée, Marcel Mariën, André Stas et de nombreux spécialistes et dilettantes du genre, ainsi que plusieurs anthologies, Éric Dejaeger tente de ne pas proposer du déjà lu, même si personne n’est à l’abri d’un accidentel plagiat.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Éric Dejaeger

Auteur de Ni dieu, ni maître, ni réseau social

Éric Dejaeger est né à Charleroi en 1958 et habite depuis toujours à la lisière du Pays Noir. Marié, père et grand-père, il est professeur d’anglais et de néerlandais, à la retraite depuis 2016. Depuis son plus jeune âge, il se passionne pour la littérature. Il lit en moyenne cent vingt titres par an. Il s’est occupé de microédition entre 1990 et 2017 (revue Écrits Vains et plaquettes Refusés jusqu’en 1999 ; revue Microbe et plaquettes Mi(ni)crobes de 2000 à 20017). Il a régulièrement traduit des auteurs anglo-saxons inconnus sur le vieux continent. Depuis 1981, plus de huit cents de ses textes sont parus dans une petite centaine de revues, dont près de quarante dans l’irrévérent Fluide Glacial. Depuis 1996, il a publié une cinquantaine de livres et plaquettes en Belgique et en France dans différents genres : romans, poésie, aphorismes, contes brefs, lexiques détournés, nouvelles, théâtre, parodies poétiques, listes « potachères ». En 2001, dans sa préface à Élagage max… (Éd. Memor), Jacques Sternberg écrit : « Tu m’as immédiatement fait penser à un pro du raccourci, un virtuose de l’ellipse, un rechercheur, non pas des fioritures ou des arabesques, mais plus simplement de la chute finale, du choc imprévu. Ou même du gag brutal. » Cela résume assez bien la « philosophie » littéraire d’Éric Dejaeger : pourquoi faire long quand on peut faire court ? Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Et, surtout, pourquoi se passer d’humour quand il n’attend qu’à être couché sur le papier ? Quand il écrit, il va droit au but et ne peut s’empêcher d’utiliser l’humour, du blanc clair au noir foncé. Anarchiste impur et mou, individualiste forcené, il refuse catégoriquement les concessions aux modes et les étiquettes. https://www.areaw.be/eric-de-jaeger/

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