Ne penser qu’à ça (1993)


J’écris depuis huit années. Des romans toujours des romans. Hygiène de l’assassin est mon onzième roman. Je l’ai écrit il y a longtemps déjà, il y a un an et demi. Depuis, j’écris le seizième. Ceci pour dire qu’écrire est toute ma vie.
Hygiène de l’assassin est le premier roman que j’aie montré à un éditeur.
Je n’aurais sans doute jamais tenté d’être publiée si je n’avais subi un gros échec professionnel, qui m’avait fait comprendre que je n’étais pas capable de travailler. Écrire, c’est s’approcher dangereusement de la liberté divine : le contraire du travail. Un plaisir qui dépasse tant le plaisir n’a pas besoin d’une médiatisation. Inversement, celle-ci ne peut pas lui nuire. Vu le succès du livre, bien des gens me demandent si mon écriture ne va pas se corrompre, si je ne vais pas perdre cette ivresse qui a cessé d’être secrète. Je n’ai aucune peur à ce sujet. Cette magie est trop forte en moi. Rien ne l’affecte.

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