Léon Lequeux rêve d’être un archéologue de renom. Fils de bonne famille, élégant, intelligent, ambitieux, il a tout pour réussir. Son empressement et son obsession de la réussite le pousseront à ruser, à mentir et à duper ses pairs. Il ira jusqu’à réinventer la Préhistoire ou affirmer avoir localisé l’Atlantide. Des années d’errements feront de lui un fabulateur en Belgique, un faussaire au Maroc, un profanateur en France. Le monde scientifique, la presse et le grand public n’auront bientôt plus qu’un seul mot pour le qualifier : mystificateur !
Basé sur les éléments authentiques de la vie de Léon Lequeux, ce roman retrace son parcours rocambolesque, parsemé d’étonnantes escroqueries, et nous emmène, dès le début du XXe siècle, de Liège à Spiennes, de Casablanca à Paris, d’Orléans à Provins…
Auteur de Mystificateur !
Marc Meganck est né à Bruxelles en 1975. Licencié en Histoire et diplômé en Gestion culturelle de l’Université libre de Bruxelles, une rencontre avec l’éditeur Bernard Gilson au cours de ses études réveille en lui son désir d’écriture. C’est ainsi qu’en 2007, il publie son premier roman : Génération Raider chez Bernard Gilson Éditeur. Il collabore égalemet par la suite avec d’autres éditeurs (Aparté, 180° éditions…). Ses thèmes de prédilection sont déjà en place. Les petits riens de cette vie quotidienne qui nous colle à la peau. Les bistrots de quartier, la déambulation urbaine, la musique, l’amour, la mort de l’amour, l’amitié, la référence au père…
Les romans et les nouvelles se suivent : le voyage et les rock-stars décédées à 27 ans (Deux fois par an, 2009), un road movie sur les bords du Saint-Laurent au Québec (Port-au-Persil, 2010), ou encore un recueil de seize nouvelles liées entre-elles à la manière d’un faux roman (Camionnette rouge, 2010). En 2012, dans Les Dessous de la Cambre, il crée le personnage de Van Kroetsch, un chômeur longue durée jouant au détective privé, menant des enquêtes déjantées à Bruxelles et ailleurs. Avec Une Vie belge (2013), il nous offre un autre road-movie inter-générationnel dans lequel il espère trouver – en vain – un sens à ce pays de dimensions réduites dans lequel il vit. En 2014, Van Kroetsch est de retour dans Le Pendu de l’Îlot Sacré, pour une virée surréaliste à la découverte d’un Bruxelles face B.
  
Marc Meganck n’a pas encore cinquante ans mais sa fiche Wikipédia donne le tournis. Des dizaines de titres publiés, du roman à la nouvelle ou à l’essai, du polar à Bruxelles en passant par l’archéologie. Un graphomane ?J’irai tirer sur vos tongs, un micro-roman paru chez le même éditeur, F deville (sans point ni majuscule, une maison qui monte), était un pur plaisir de lecture ; une curiosité vive a précédé l’entame de Mystificateur !, dopée dès la quatrième de couverture : l’auteur s’inspire de faits réels et va tenter de reconstituer le parcours aventureux et « rocambolesque » d’un redoutable faussaire, qui a réussi à berner les autorités belges et françaises, chassé l’Atlantide…Le…
    Iris et Octave ou Les mésaventures de deux jeunes amants qui se croyaient cosmiques
Après une rupture de dix-huit mois, Iris et Octave partent célébrer leurs retrouvailles dans la maison de campagne de Mamimosa, la grand-mère de l’héroïne. Animés par leur désir de fusion et d’intensité, ils s’isolent pour mieux se ressentir, unir leur corps et se gorger de leur passion réciproque.Ayant tous deux plus ou moins 25 ans, ils se sont rencontrés lors de leurs études à l’université. D’un côté, Iris est une belle jeune femme rousse, intense et flamboyante, un brin dépendante des hommes ; de l’autre, Octave est un héros baudelairien sensible, idéaliste et terrifié par l’ennui. Tous deux épris de lecture et de poésie, ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. Exaltés par leur soif d’absolu, ils vivent leur amour comme un royaume à conquérir, possédés par leur passion dévorante qui chasse leur ombre, méprisant les besoins pragmatiques du corps, l’essentiel pour eux étant de vivre l’amour comme une expérience esthétique. Lui avait érigé l’amour fidèle et l’abandon de soi au profit de l’autre en valeurs cardinales de l’amour absolu – un amour pur et propre qui relevait presque de la dévotion, et faisait de lui une sorte de Vierge perpétuelle et sacrificielle. L’ambivalence de la condition d’Iris résidait dans le fait que c’était aussi pour cela qu’elle l’aimait. Si elle avait tendance à considérer la multiplicité de ses propres expériences érotiques comme un mal nécessaire, elle espérait les sublimer, par son talent, en bagage d’expériences esthétiques – pourtant logeait en elle, comme un pou furieux et réfractaire, une part de culpabilité et d’admiration pour l’absence de concessions d’Octave lorsqu’il s’agissait de l’aimer. Iris aimait follement – et pourtant ne pouvait s’empêcher de rêvasser d’un ailleurs, où qu’elle fût. Mais dans cette plénitude romantique, où les frontières entre l’un et l’autre s’estompent, où il n’est possible de vivre qu’à travers l’autre, la destructivité les guette. Non loin de là, la haine tapie les suit à la trace… Ses lamentations s’amplifièrent et Octave la regarda, désarmé. Tout son corps de perle était agité de lourds sanglots qui faisaient hoqueter son dos pareil à une coquille d’huître. Il était un peu en colère, bien sûr : elle n’avait pas le droit de lui faire des reproches. Mais Iris semblait tellement persécutée par son chagrin qu’il la prit en pitié et se précipita pour l’embrasser. Au début, elle refusa un peu, balbutiant entre deux sanglots : « Je suis horrible, horrible, va-t’en, je ne te mérite pas, je t’aime, il faut que tu t’en ailles, va-t’en, je suis la pire, je suis horrible, horrible. » Mais, bien vite, ils s’embrassèrent à pleine bouche, à moitié tombés au sol à cause de la précipitation de leur passion. Les pleurs d’Iris se firent plus bas, puis finirent par s’arrêter. « J’ai encore fait un caprice », pensa-t-elle quelque part loin au fond d’elle, tandis qu’elle retenait Octave de les relever. Dans ce premier roman, Alice Hendschel nous donne à lire un presque huis clos dans un style axé sur le détail des émotions à travers le prisme sensoriel. L’intérêt du récit ne réside pas tant dans l’action que dans le portrait des amants et les scènes passées et présentes qui permettent de palper la complexité de leur relation. Lorsque le terreau de l’amour est constitué de passion et de jalousie sans concession, ce dernier se fait tyrannique. Nos jeunes amants s’aiment tellement qu’ils s’aiment mal et se blessent inévitablement. Iris et Octave nous emmène dans les tourments d’un amour fou, où l’anxiété se fait crescendo , où le passé ressurgit inéluctablement, offrant ainsi aux amants deux voies : la destruction ou une possibilité d’individuation. Les amants réussiront-ils à poursuivre leur relation malgré les déchirures passées ? Séverine Radoux Plus d’information Après une longue rupture, Iris et Octave décident d’accorder une dernière chance à leur amour. Et c’est dans un petit village des Ardennes belges qu’ils trouvent refuge, le temps de sceller leurs promesses réciproques. Pour combien de temps ? Ils l’ignorent eux-mêmes. Ainsi, perdus entre champs et forêts et entre Meuse et falaises, Iris et Octave se promènent, font les courses, cherchent l’inspiration, ratent le bus, discutent, boivent de déraison, lisent, font l’amour et pleurent abondamment. Mais toute escapade, si champêtre qu’elle soit, n’empêche pas le monde extérieur d’exister.…
    
Depuis la parution de son premier recueil de nouvelles, Le pavillon des douanes (2006),…