Lisa et Luca partent en vacances à Ostende et toute la famille se réjouit de se retrouver à la mer pour un repos bien mérité. Mais c’était sans compter sur la présence d’un homme étrange qui semble les suivre partout où ils vont. Qui est-il? Que leur veut-il? Quand ils découvrent qu’il tient la maison des miroirs à la fête foraine et qu’il loue aussi le bungalow à côté de chez eux, le mystère semble encore plus s’épaissir…
Auteur de Mystère en Belgique (volume 4) : L'étrange forain
Petite poésie sur le thème du jeu du pendu.Rascal, une fois n’est pas coutume, dresse le gibet et…
Vent d’hiver : Petites histoires pour réchauffer les jours froids
Quelle que soit sa rigueur, on le trouve toujours trop long, trop froid, trop déprimant. L’hiver suscite peu notre enthousiasme : on peste lorsqu’il s’installe et on ne le célèbre que quand il disparaît. On tente même de le chasser à coup de carnavals, de le mater à force de proverbes, c’est dire ! La neige et ses jolis flocons n’emportent pas notre adhésion non plus. Certes, on s’en réjoui durant une séance de luge, elle intrigue par son atmosphère magiquement ouatée, on la contemple bien au chaud derrière une fenêtre, mais elle nous hérisse sous les pneus, nous désole en flaques boueuses, nous brûle par ses gerçures. Décidément, l’hiver est la mal aimée de nos saisons. Ce qui est assez injuste pour lui car « [il] est comme tout le monde. / Il n’aime pas le froid. / Mais c’est son boulot, voilà. / À l’école, il voulait faire printemps, / mais c’est un métier plutôt rare ». De plus, « [d]es quatre saisons, l’hiver est celle qui raconte le plus d’histoires. / Ce sont les mois où on a envie de se serrer les uns contre les autres. C’est sans doute une explication ». Cela paraît un prétexte parfait pour Carl Norac qui nous offre à envisager ce temps de ralentissement, de calme et de préparation, à la lorgnette d’historiettes amusantes, inattendues et poétiques. Dans Vent d’hiver , on croise notamment une maman aux joues goûts framboise et fraise, des Finlandais aux fesses bleues, un bonnet réceptacle de pensées, un skieur en habit d’ours, un bonhomme de neige affreusement maussade. Et le plus attachant d’entre tous ces personnages parfois farfelus est monsieur-madame (selon les pages) Hiver, un être solitaire, rêveur, résigné, facétieux et amusé : « On dit que l’hiver est triste, mais on se trompe. Il rigole beaucoup. Par exemple, si vous allez près d’un étang gelé, souvent vous entendez un craquement. Craquement, c’est seulement quand l’hiver a trop envie de rire. Il craque de rire. Il s’éclate. » Qui l’eût cru ? Comme de coutume, la prose, rêveusement décalée, tout à fait personnelle, de Norac chatouille l’esprit du lecteur, petit ou grand.La découverte de ce livre se niche sans doute dans les dessins de la Gantoise Gerda Dendooven. Le public francophone la connaît (peut-être) un peu moins, alors qu’elle est une mine admirable du paysage graphique flamand, en ébullition hallucinante. Le trait de Gerda souffle comme le vent hivernal : de façon saisissante, un peu piquante, brute. À l’aide d’une palette réduite (essentiellement, du bleu, du blanc, du rouge), elle crée un univers vif, un brin désuet (elle aurait pu illustrer La semaine de Suzette ou un almanach du début du 20e siècle), très évocateur tout en s’inscrivant en résonnance avec une tradition flamande affirmée (planent les ombres indistinctes des Breughel, des Permeke et autres Masereel). Quelle joie pour nous que le Poète national de Belgique / Dichter des Vaderlands multiplie ces collaborations sans-frontières ( Vent d’hiver est déjà le treizième de ses opus illustrés par un talent du Nord) ! À présent, nous avons le cœur à chanter : « Oh ! Vive le vent, vive le vent… » Samia Hammami Au travers de courts textes poétiques, tour à tour drôles ou oniriques, l'auteur raconte les aventures de personnages représentant des saisons autour du thème central de la période hivernale. Ce livre rassemble de petits textes poétiques, tour à tour drôles ou oniriques, sur l’hiver. Le mariage puis le divorce de Madame Hiver et de Monsieur Printemps, les péripéties d’un bonhomme de neige au mauvais caractère, un hiver peu pressé de laisser sa place, l’invention du rhume… autant d’aventures qui parlent de saisons, de neige, de froid… à se raconter au coin du feu ! Car comme le dit l‘auteur dans une de ses poésies : « Des quatre saisons, l’hiver est celle qui raconte le plus d’histoires ! » Feuilleter un extrait…
Comptines pour ne pas chuinter
Auteur prolifique, Pierre Coran a publié plus de cent trente titres et dit écrire pour la part d’enfance qui est en chacun de nous. Son parcours d’enseignant dans la pédagogie Freinet l’a conduit à utiliser toutes les ressources de la langue française pour intéresser les enfants, leur ouvrir les portes magiques du vocabulaire et les aider à maîtriser les difficultés de la linguistique. Il nous offre dans cet album un univers plein de fantaisie, peuplé de souris qui toussent, de chats qui jouent du luth et de chèvres voleuses de fromage. Ces douze petits textes tendres et cocasses sont une incitation à jouer avec les mots difficiles à prononcer. Ils constituent de petites incantations rythmées où le son importe plus que le sens, où les S et les CH sont autant de prétexte à rire, à s’interroger aussi bien qu’à enrichir le vocabulaire. La mise en images du complice Pascal Lemaître accompagne à merveille ces petites poésies loufoques où jeux de mots et expressions amusantes abondent. Pas question, bien entendu, de remplacer le travail d’un orthophoniste mais plutôt de dédramatiser ce qui pourrait fournir aux copains de classe une occasion de se moquer. Casterman qui a publié de nombreux albums du tandem Coran/Lemaître (Comptines pour jongler avec les mots et Comptines pour ne pas bredouiller (entre autres), réédite aujourd’hui les Comptines pour ne pas chuinter. Depuis 1989, date de la première parution, ni texte ni illustrations…