Michèle Mercier, on ne la verra pas. Elle est morte. Assassinée peut-être. Peut-être simplement décédée des suites d’une cirrhose. Son fils et son ex-belle-fille, ses deux jeunes voisines, les rats qui ont dévoré son corps resté abandonné pendant quatre jours, tous témoignent de ce qui a pu arriver à Michèle. Comme au Cluedo, on passe de la cuisine au salon, en passant par la chambre. On découvre des suspects, on suit une piste mais elle en croise d’autres toutes aussi crédibles. Les témoignages se chevauchent, les suppositions s’entrechoquent, le rythme s’accélère. La tension est immense, le rouge dégouline. Captivant comme un fait divers monté en épingle et dont on finit par croire qu’il est primordial d’avoir le fin mot de l’histoire.
Autrice de Moi, Michèle Mercier, 52 ans, morte
Marie Henry a suivi les cours de L’INSAS à Bruxelles en section mise en scène. La majorité de ses textes ont été montés par le groupe toc.
On doit à cette association "Moi, Michèle Mercier, 52 ans, morte", "La Fontaine au sacrifice" et "Come to me Comme tout le monde" (texte jeune public), publiés aux Éditions Lansman, ainsi que la création de Les 24h de "Tina Pools à la recherche de son bonheur".
Marie Henry a participé à des échanges et des résidences d’écriture à l’étranger : à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, où elle retournera cette année pour un projet interdisciplinaire avec sa sœur, à The international Authors’ Workshop à Barcelone, à Toronto par le biais d’Ecritures Vagabondes, au festival I-ACT à Alexandrie et à Varsovie dans le cadre d’un échange de textes Belgique-Pologne, proposé par la Bellone.
Marie Henry collabore aussi avec France Culture, qui a mis en ondes "La fontaine au sacrifice" et pour qui elle a écrit "Tandis que des visions de prunes confites dansaient dans leurs têtes", titre volé à Edward Kienholz. Elle a participé avec le groupe toc au projet "Capital confiance", de et avec Transquinquennal.
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