L’écriture de Timotéo Sergoï ne ressemble à aucune autre, sauf peut-être un peu à celle de Jean-Pierre Verheggen : même sens de l’inventivité, même gouaille, même énergie.
Mais l’essentiel chez Sergoï, c’est l’enchantement de sa voix. Un enchantement permanent. Humour, dérision, foisonnement d’images, tout est là pour le plus grand plaisir du lecteur.
Gourmandise des mots, léchés, recréés, tordus jusqu’au rire.
Et derrière cette exubérance, les réalités du monde, de la vie, de la mort, de la nature à l’agonie.
Tantôt en révolté, tantôt fataliste, le poète n’est jamais indifférent.
Sur le fil de l’écriture, le poète est funambule
Nous retenons notre souffle, enchantés, conquis et nous le suivons les yeux fermés… enfin, non, les yeux grands ouverts, et avec comme une autre joie dans la tête.
Auteur de Mieux vaut en pleurire
Préface de Philippe Jones À propos du livre Mélot du Dy, né à Bruxelles en 1891, mort à Rixensart en 1956,…