De la rencontre entre Jessica Lefèvre et la maison d’édition Acrodacrolivres est né « Métro, boulot, dodo ».
Ce titre colle divinement bien à la peau de son auteure.
Auteur de Métro, boulot, dodo
Mes parents : Martine, mère au foyer et choriste depuis des années dans la troupe virtonaise "Chantegaume" et, Noël, ancien ouvrier d'usine désormais heureux retraité qui passe ses journées soit à bouquiner (je sais de qui je tiens) ou à cultiver des légumes bio dans son potager; soit à embêter son monde (principalement ma mère) lorsqu'il s'ennuie (entre deux longues siestes dans le canapé);
Ma soeur ainée (& co.) : Patricia, jeune ex-employée de banque, mariée à Henri (qu'elle a rencontré sur son lieu de travail et épousé après leur coup de foudre de ceux que l'on ne voit que dans les films ou les livres mais jamais dans la vraie vie) et fabuleuse (et patiente) mère de mes deux chenapans de neveux, Louis et Thibault. Une anecdote amusante que ma soeur ne cesse de répéter désormais, à qui veut bien l'entendre, depuis qu'elle sait que mon premier livre va être publié : oui, je l'avoue, c'est bien elle qui a écrit la majorité de mes rédactions scolaires jusqu'en 4ème secondaire. La preuve que tout peut changer et qu'il est possible de se bonifier avec le temps!
Mes grands-parents maternels (les seuls qu'il me reste) : principale source de mon futur recueil de nouvelles "65 ans et plus" de par leur vie rocambolesquement passionnante (je n'en dis pas plus sinon cela risquera de gâcher la surprise!)
La littérature serait-elle le meilleur moyen de découvrir une région ? Comment percevoir autrement l’esprit d’un lieu qu’à travers la perception intime qu’en donne un écrivain ? Les éditions Magellan & Cie ont répondu avec conviction à ces questions en imaginant leur collection « Miniatures », qui vient de consacrer un de ses derniers titres à la Belgique.« Alors que la mondialisation des échanges progresse, que le monde devient un pour tous, des mondes-miniatures s’imposent, des pays et des régions entières affirment leur identité, revendiquent leur histoire ou leur langue, réinvestissent pleinement leur espace. Quoi de plus parlant qu’une miniature, la nouvelle, pour lever le voile sur ce monde-là, celui d’une diversité infinie et porteuse d’espoir ? », voilà en quelques mots comment l’éditeur, Pierre Astier, présente cette initiative qui a déjà publié une quarantaine de titres aussi variés que ceux consacrés à Cuba, Haïti, Montréal, le Liban, le Mali, le Congo, la Corse ou la Bretagne, la Catalogne, la Serbie ou la Corée, etc. Lire aussi : notre recension de Nouvelles du Congo Ce recueil consacré à la Belgique a ceci de particulièrement réjouissant qu’il est le reflet du cosmopolitisme de notre petit pays, terre de passage et d’échanges, à la croisée de grandes cultures. C’est également un superbe florilège d’écritures et d’univers que nous révèlent les six auteurs de ces nouvelles : si les noms de Nadine Monfils et Patrick Delperdange ont des connotations bien francophones, ceux d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine, Katia Lanero Zamora et Kenan Görgün ne seraient pas a priori rangés dans un rayonnage français. Regrettons au passage qu’aucun auteur flamand ne figure au sommaire puisqu’il s’agit d’un recueil intitulé Nouvelles de Belgique . Une suggestion à glisser à l’éditeur pour un deuxième tome ! Ne boudons pas notre plaisir cependant.Si l’on retrouve sans surprise la verve osée et franchouillarde de Nadine Monfils et les ambiances lourdes, voire sombres, de Patrick Delperdange, cette fois dans la touffeur d’une forêt ardennaise, les registres d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine et Katia Lanero Zamora nous sont moins connus et nous réservent de belles surprises. Le premier n’a rien à envier à ses confrères latinos : il nous conte une histoire à la grande puissance imaginative entre une enfance équatorienne et des rencontres singulières dans le quartier des Marolles. Les deux textes suivants nous immergent dans des humanités en déshérence, tantôt confrontées aux restructurations, délocalisations, grèves et paysages industriels décrits avec une force visuelle rare, tantôt perdues entre deux appartenances culturelles surgies de l’exil d’une famille espagnole en pays liégeois. Si Solovkine nous confronte à la brutalité sociale, la nouvelle de Katia Lanero Zamora nous émeut par une dignité familiale retrouvée. Nous partageons le choix de l’éditeur s’il a voulu nous réserver le meilleur pour la fin : dans « Résurrection de Cyrano », Kenan Görgün met en scène deux frères turcs établis en Belgique. Ils y ont développé deux visions opposées de la vie professionnelle, de la vie tout court et de l’engagement, alors que du temps de leur jeunesse, ils se retrouvaient à l’unisson dans les…