Mes maisons de sagesse

PRIX
  •   Prix Charles Plisnier, 1985
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marie-José Viseur

Auteur de Mes maisons de sagesse

Marie-José Henrotin naquit à Jumet, en Hainaut, le 10 février 1915 sous le signe du Verseau. Dès son plus jeune âge, elle ressentit le besoin d'écrire : carnets intimes, journal, poèmes, récits. A l'Université Libre de Bruxelles, elle suivit les cours de littérature du professeur Gustave Charlier. En 1936, Paris Soir lança le concours de la plus belle lettre d'amour que, jeune fille, elle emporta haut la main. Ce succès la mit en confiance et l'introduisit dans plusieurs revues littéraires où elle publia ses premiers poèmes. C'est dans ce milieu qu'elle rencontra Gustave Viseur, poète et essayiste. Ils se marièrent en 1937 et participèrent aux mouvements littéraires de l'immédiat avant-guerre. Citons, pour mémoire, quelques revues auxquelles ils collaborèrent activement : La Cité moderne, L'Horizon nouveau, La Renaissance d'Occident dont ils assurèrent le secrétariat de rédaction. Leur route croisa, entre autres, celle de Marie Gevers, de France Adine, d'Auguste Marin, de Charles Plisnier, de Jean Tousseul, de Maurice Gauchez, de Constant Burniaux... C'est dans cette effervescence que parurent, coup sur coup, ses deux premiers recueils : Gouttes de lumière et Robes du temps. Puis survint la guerre et Marie-José Viseur se consacra entièrement à l'éducation de ses trois fils. En 1969, la projection d'un court-métrage consacré à Maurice Carême réveilla en elle le processus poétique avec lequel elle renoua définitivement. Dès lors, les recueils se succèdent tandis que se renforcent ses collaborations à de nombreuses revues littéraires. En 1973, les éditions Millas-Martin, à Paris, publièrent son unique roman : La mort de Séverine. Marie-José Viseur était membre de l'Association des Écrivains Belges et de l'Association Royale des Écrivains wallons. Elle est décédée en 1999.

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