Jean Luc Werpin verse dans le haïku comme un enfant plonge dans une meule de foin. Il s’y enfonce à se perdre et l’air hirsute, il en ressort plein d’épis et de fétus accrochés aux vêtements, de poussières et de pollens sur le visage comme autant d’étoiles dans les yeux. Une à une, il extrait ses ardentes et hasardeuses prises des mailles de ses habits pour les rassembler aujourd’hui, tel un herbier disparate, dans un recueil nommé Menues monnaies.mot à motje découpe le silence~ écouteSa mitraille est le revenu de campagnes de chasse aux impressions nouvelles, arrachées sur le terrain du réel. Il y cherche la bonne formule, la bonne idée, la bonne image, le bon mot, susceptibles de modeler ses expériences…
Il y a quelques années déjà, nous avions été séduits par un ouvrage de Laurent Robert ( Sonnets de la…
Le jardin était d’orangers, l’ombre bleue, des oiseaux pépiaient dans les branches. Le grand…