Le célèbre texte de Cervantes abrite une figure méconnue, pourtant indissociable de Don Quichotte. Il s’agit de Rossinante, sa jument. Sans elle, l’hidalgo n’aurait pas pu réaliser son destin chevaleresque.
Juliette Nothomb a donc décidé de se glisser sous son cuir et de faire entendre sa voix. Il fallait cette imagination sans bride pour que résonne, enfin, le galop d’une vie oubliée.
Magistral.
Auteur de Mémoires d’une jument
Où Juliette Nothomb prête sa plume à Rossinante, la monture de l’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Mancha, chevalier de la Triste Figure imaginé par le grand écrivain espagnol Miguel de Cervantès y Saavedra. Cavalière que l’on devine éprise des chevaux, Juliette Nothomb donne à la noble haquenée la place qu’elle aurait méritée dans les livres d’histoire littéraire et au-delà. C’est ainsi que dans le Livre premier, Rossinante narre avec force détails sa naissance, un 17 janvier 1585, dans une ferme misérable de la campagne aride et désolée d’Espagne. Elle subit les quolibets de son maître qui la baptise du pitoyable sobriquet de « La Roja » à cause de sa « robe alezane tirant vers un rouge…
Pierre est un jeune homme. Il vient de publier son premier roman et l’a adressé…