Auteur de Médua
À quand une monographie complète consacrée à Maurice Carême (1899-1978), qui le dégagerait de cette image de simple poète (ou de poète simple) qu’auront psalmodiée, par cœur quand ce n’est à contrecœur, des générations d’écoliers ? Cet auteur que son rayonnement a contribué à opacifier fut, à l’avers, un poète doux au risque de la mièvrerie, unanimement reconnu ; au revers, un romancier rare et d’autant plus « dur ». Ainsi dans Le martyre d’un supporter (1928), il annonçait l’art d’un Simenon quand il cernait le drame de « l’homme nu » au travers d’un individu falot, que l’obsession du football dévore et déclasse.Puis il y a cet étrange diptyque romanesque, Médua et Nausica,…
"Paul Corneille avait quarante ans, on lui en donnait cinquante, et cependant…