Matriochka

RÉSUMÉ

Un jeune homme erre dans Saint-Pétersbourg, entre palais aux teintes pastel et rives de la Neva, sous la lumière irréelle des Nuits blanches. Thomas est cinéaste, venu en repérage pour un long métrage consacré aux mystères de la Chambre d’ambre, le trésor des Romanov. Mais ces préparatifs, le décor et ses personnages, semblent raviver une plaie ouverte, un passé nauséeux.

Une fillette énigmatique s’attache à ses pas, l’appelle, lui rappelle… Il la suit à son tour, la perd, la retrouve à l’entrée de l’Ermitage. Le temps s’abolit, les frontières du réel s’estompent. Précipité dans la Russie révolutionnaire de 1918, Thomas se demande s’il rêve ou reçoit, a contrario, une chance de racheter la faute qui a cisaillé sa jeunesse…

Matriochka. Rarement adéquation fut-elle si optimale entre un titre et un contenu. Telles ces poupées russes emboîtées les unes dans les autres, les voyages s’enchaînent et s’imbriquent, géographiques, oniriques ou temporels. Et les niveaux de lecture, de la poésie du conte à la violence du cauchemar fantastique, à la quête identitaire. Mais ne touche-t-on pas là à l’essence de  l’Art, toute œuvre se situant à la confluence des interactions vie de l’auteur/réalité du monde extérieur/matière fictionnelle ? La fiction englobe-t-elle davantage la réalité que celle-ci ne l’englobe ? C’est l’un des mérites de ce récit, au-delà de ses qualités d’écriture, de narration, d’émotion : nous faire vivre ces questions (philosophiques) de plain-pied.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Philippe Remy-Wilkin

Auteur de Matriochka

J’ai été conçu en Afrique, suis né à Bruxelles mais ai passé toute ma jeunesse dans le Tournaisis. Je tente d’y lire une prédisposition pour ce qui m’a toujours animé, soit un grand écart entre passion du grand large et souci des racines, de l’intime. Ce qui me mènera à animer des feuilletons sur l’histoire du cinéma ou sur l’édition belge ; à écrire sur Colomb et Gilgamesh, mais sur Bruxelles et Tournai aussi. J’ai rejoint ma ville natale pour des études à l’ULB (philologie), m’y suis marié (1986, un fils né en 1991) et fixé, remisant licence/agrégation pour organiser ma vie autour de la création, y juxtaposant deux autres vies, un boulot administratif en soirée, une activité intense de médiateur culturel (articles ou dossiers dans Le Carnet et les Instants, Les Belles Phrases, Karoo/Indications, etc. ; chroniques mensuelles sur Radio Air-Libre). Ma passion de l’écriture, je la décline sous toutes ses formes, avec, en filigrane, deux invariants : l’Histoire et le goût du récit palpitant. Des scénarios, des nouvelles, des études historiques, des recueils de récits authentiques, des contes illustrés, des romans, des articles. Publiés à Paris, Bruxelles, Genève, Milan, etc. Le tout sans préjugé, passant d’une grande maison (Phébus, Bayard, etc.) à une petite structure indépendante, et inversement, au gré des adéquations. Signe distinctif : je tente d’élaborer un cycle romanesque conjuguant une littérarité européenne avec la capacité narrative anglo-saxonne… tout en donnant des couleurs à une identité belge ouverte.  
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Philippe Remy-Wilkin orne la signature de ses courriels et les notices bibliographiques le concernant de la mention « auteur littéraire » qu’il semble affectionner. Sans doute cette formulation embrasse-t-elle davantage la diversité éditoriale des écrits de celui qui est à la fois essayiste, critique littéraire, nouvelliste et romancier. Philologue de formation, Philippe Remy-Wilkin est passionné d’Histoire et nous a donné déjà une remarquable étude consacrée à Christophe Colomb, Christophe Colomb, Le découvreur et la découverte : mythes et réalités. On lit aussi régulièrement ses chroniques sur Karoo et Le Carnet et les Instants, de façon épisodique ses nouvelles dans la revue Marginales, et ses prises de position…


Karoo

Avec son quatorzième ouvrage, Philippe Remy-Wilkin nous offre un intéressant conte fantastique basé, comme souvent chez cet auteur belge, sur des faits historiques. Prix Gilles Nelod 2018, la nouvelle de 58 pages nous perd entre rêve, réalité, passé et présent, emboîtés telles les fameuses poupées russes qui confèrent à juste titre son nom au récit.

Avec son quatorzième ouvrage, Philippe Remy-Wilkin nous offre un intéressant conte fantastique basé, comme souvent chez cet auteur belge, sur des faits historiques. Prix Gilles Nelod 2018, la nouvelle de 58 pages nous perd entre rêve, réalité, passé et présent, emboîtés telles les fameuses poupées russes qui confèrent à juste titre…


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