Manifestes Poétiques (1930-1936)

À PROPOS DE L'AUTEUR
Georges Linze

Auteur de Manifestes Poétiques (1930-1936)

Poème du miracle d'exister, Poème de la magie de mon siècle, Poème de la paix incroyable, Poème de la grande invention, Poème d'aujourd'hui ou des délices du changement. Les titres de quelques recueils de poèsie de Georges Linze sont révélateurs de ses préoccupations d'écrivain.Poète, mais aussi romancier, animateur, auteur de manifestes et de récits, Georges Linze est un homme absolument optimiste qui exalte les grandes valeurs et les découvertes du monde moderne. Ses textes ont été traduits dans de nombreuses langues, sans doute parce qu'ils parlent au coeur des gens comme dans une langue simple et directe qui touche B l'essentiel.Né à Liège le 12 mars 1900, Georges Linze a été instituteur et chef d'école. Il a fondé le Groupe d'Art Moderne de Liège et la revue futuriste Anthologie (1920-1940) qui a connu un succès international. Animateur infatigable. Amitiés avec de nombreux peintres, sculpteurs, musiciens, et... écrivains, bien entendu.Amoureux de la moto : a parcouru l'Europe, l'Afrique et l'Asie sur cet engin. Activité dans la résistance durant la deuxième guerre mondiale. Epoux de Fernande Descamps, qui a partagé sa vie et ses passions pendant de très nombreuses années. Vice-Président de l'Association des Ecrivains belges. Membre correspondant de l'Académie luxembourgeoise. Membre titulaire de l'Académie internationale de Culture française. Georges Linze est décédé le 28 janvier 1993 à Liège.

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Douze : le chiffre n’a certainement pas été innocemment arrêté par Arnaud de la Croix, expert ès connaissances ésotériques et symboliques. La galerie d’admirateurs d’Hitler qu’il rassemble a en effet tout de la cohorte de disciples, si dispersée et éclectique soit-elle. Bien sûr, l’entreprise aurait pu être plus ambitieuse, mais la vigueur des portraits et la force d’analyse s’en seraient alors trouvées délayées. Arnaud de la Croix a préféré miser sur une sobriété davantage éclairante quant aux motivations de l’engouement, quand ce n’est de la passion, que déclencha le Führer auprès de personnalités ô combien différentes. Ils sont français, étasunien, italien, belge, allemand, anglais, arabe ; nés entre les années 1850 et l’aube du XXe siècle ; aviateur, cinéaste, écrivain, théologien, grand Mufti, philosophe ou encore… dictateur à leur tour ; et sur chacun de ces parcours, qui ne laissait pas nécessairement présager une dérive vers l’allégeance au totalitarisme, se dressa à un moment la silhouette de celui qui incarne le Mal absolu.Bien sûr, un antisémitisme de fond facilite leur adhésion aux thèses nazies et rend pour ainsi dire naturelle leur croyance dans le caractère providentiel d’Hitler pour régler la « Question juive ». Le cas Henry Ford est à cet égard étonnant, dans la mesure où ce sont certainement les quatre volumes de The International Jew , manière de réécriture des Protocoles des sages de Sion qu’il publie entre 1920 et 1922, qui inspireront plusieurs chapitres de Mein Kampf . 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Entre eux deux régnait un mystérieux magnétisme,  que la réalisatrice expliquait en ces termes à La Revue belge en 1939 : «  Vous croyez qu[‘]Hitler est fou, sanguinaire et fanatique. Vous devriez le voir la nuit, à son balcon, admirant le ciel étoilé, parlant de Wagner, sans un mot sur la politique… […] Lorsque que quelque chose l’émeut, il a des larmes dans les yeux, mais l’instant d’après il est méconnaissable dans sa fureur. Il parle sans arrêt, mais ne discute jamais  ».Moins que ses talents d’orateur, c’est aussi «  la couleur et la tristesse des yeux d’Hitler  » qui frappe l’écrivain et journaliste français Robert Brasillach, lorsqu’il l’entrevoit en 1937. Et Léon Degrelle, prétendant avoir reçu à l’oreille de la part de son Dieu vivant l’aveu qu’il aurait voulu ce fier Wallon pour fils, scrute à son tour «  ses yeux clairs, si sensibles, à la flamme simple et rayonnante  ». 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