Maman Jeanne | Objectif plumes

Maman Jeanne

À PROPOS DE L'AUTEUR
Daniel Charneux

Auteur de Maman Jeanne

Daniel Charneux est né en 1955. C'est un romaniste ULg de la promotion 1976. Il a publié un recueil de nouvelles : Vingt-quatre préludes (2004) et huit romans que caractérisent habileté narrative et netteté du « phrasé » : Une semaine de vacance (2001), Recyclages (2002), Norma, roman (2006), Nuage et eau (2008), Maman Jeanne (2009), Comme un roman-fleuve (2012), Trop lourd pour moi (2014) et Si près de l’aurore (2018). Son œuvre poétique publiée se limite aux haïkus de Pruine du temps (2008) et de Si longues secondes (2010). Ces ouvrages ont séduit tant la critique que le public. C'est ainsi que Norma, roman a reçu le prix Charles Plisnier en 2007 et que Nuage et eau, finaliste du Rossel 2008, a obtenu en 2010 le prix France-Communauté française de Belgique décerné à Paris par l'Association des Écrivains de Langue Française. Si près de l’aurore, un roman historique inspiré par la vie tragique de Lady Jane Grey, a obtenu en 2019 le prix Gauchez-Philippot et le prix quinquennal du roman historique Alex Pasquier.  La palette de Daniel Charneux est large. Norma, roman met en scène une Marilyn Monroe qui ne serait pas morte en 1962, mais écouterait en boucle la Norma de Bellini dans le désert. Nuage et eau évoque subtilement les liens qui unirent deux personnages historiques du bouddhisme japonais : le moine Ryôkan et la moniale Teishin. Maman Jeanne narre avec tendresse les (dés)illusions d'une humble femme de chez nous.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Maman Jeanne"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Le jour où maman n’est pas venue nous chercher à l’école

Basile et Isabel sont des faux jumeaux de presque 12 ans qui apprennent à vivre avec leur papa et leur tante Amélie depuis la disparition de leur mère. Malgré leur gémellité et les mêmes lettres qui composent leur prénom, les frère et sœur sont très différents : l’une est en fusion avec son GSM, à l’affût de l’actualité de sa star préférée et peut parfois être plongée dans un mutisme de plusieurs jours, tandis que l’autre est un solitaire qui aime l’école et est toujours fourré avec son seul et unique ami Ludo. Isabel est vraiment différente de moid’abord évidemment puisqu’elle est une fille.Elle est blonde avec plein de taches de rousseuret moi j’ai des cheveux noirs comme mon papaquand il avait vingt ans sur les photographies.Elle rit quand je pleure ; elle a beaucoup d’amieset moi, je n’en ai qu’un (quand il veut bien de moi).Elle est plutôt bavarde et je suis silencieux.Elle aime le dessin, le sport et la gymnastique,moi, les cours de français et de géographie. Depuis le décès inopiné de leur mère, leur vie a changé : les jumeaux partagent moins qu’avant leurs petites histoires, leur papa ne fait plus le sot comme avant et leur tante Amélie, une ancienne aventurière un brin grande gueule, prend soin de chacun pour panser leurs blessures. Ils peuvent évoquer leur maman quand ils le souhaitent, mais ils le font peu, leur père leur rappelle pourtant régulièrement qu’ils sont les enfants de la belle Monna Lisa… J’ai parfois l’impression que Papa fait semblantsemblant d’être joyeux, semblant d’être avec nous,semblant d’avoir le temps, semblant de nous parler,semblant de m’écouter, semblant d’être un papa. Il n’est vraiment ainsi que depuis le jour oùMaman n’est pas venue nous chercher à l’école. Il porte une tristesse à l’intérieur des yeuxqui ralentit ses gestes et même ses sourires. Mon père est écrivain de livres pour enfants.Il est poète aussi, mais ça ne se voit pas.Depuis qu’on est petits, je crois qu’il nous observeet met dans ses romans un petit peu de nous… Le nouvel opus de Karel Logist est un court récit écrit intégralement en alexandrins non rimés, qui confèrent un rythme légèrement poétique à l’histoire tout en la rendant accessible pour les jeunes lecteurs de 8-9 ans. Le titre Le jour où maman n’est pas venue nous chercher à l’école est quelque peu trompeur, il laisse présager une histoire qui commencera à la disparition de la mère, or il n’en est rien. Elle est absente depuis presque un an et nous lisons la nouvelle vie qui s’est organisée depuis cet événement douloureux. Outre le deuil auquel la famille fait face, la petite Isabel traverse un moment éprouvant, elle envoie des signaux maladroits de détresse que son frère ne peut pas décoder, trop petit qu’il est pour déceler la gravité de la situation. Les adultes verront-ils à temps la détresse d’Isabel pour la protéger du pire ? C’est ce que vous découvrirez dans cette histoire douce teintée de touches de mélancolie. Séverine Radoux Plus d’information Il y a un an, la maman de Basile et Isabel est morte dans un accident de voiture. Depuis, tante Amélie vit avec eux pour aider leur papa. Ils sont jumeaux et ont bientôt 12 ans. Isabel est enfermée dans sa chambre, elle pleure. Elle confie à Basile que monsieur Bruno, son instituteur, a confisqué son téléphone. De toute façon, plus rien ne va pour Isabel. Elle communique moins, est souvent triste ou fâchée, et ses notes baissent. Tout cela l'éloigne de Basile. D'une certaine manière, quand il a perdu sa maman, Basile a gagné son meilleur ami. Avec Ludo, il a inventé un jeu « danger sur la savane ». Tante Amélie s'inquiète pour Isabel, et leur papa également. Basile finit par en parler à Ludo, puisqu'il est le fils de monsieur Bruno, espérant récupérer le téléphone confisqué et le sourire de sa soeur. Mais rien ne se passe comme prévu : monsieur Bruno débarque à la maison et va parler avec les adultes. (fin : Il apparait qu'Isabel était harcelée par des filles jalouses de son téléphone. Elle va changer de classe et récupère son précieux engin. Avec leur père et Tante Amélie, ils vont jusqu'au cimetière et déposent un cadeau, secret lui aussi, pour leur maman.)…

Brouillard

Le narrateur, aux prises avec les métastases et la chimiothérapie, évoque son passé.…

La croix des fiancés

Un lieu mythique des Ardennes belges est revisité dans ce roman.